Comme le nombre de buts marqués par le top scorer bernois, Byron Ritchie, durant cette finale. C'est autant que son alter ego zurichois, Jeff Tambellini. La différence? Ritchie est nettement plus visible sur l'aire de jeu. En témoignent les trois assists qu'il a distillés en quatre duels.

L'histoire le rappelle: un seul club menant 3-1 en finale des play-off a perdu le titre. C'était en 2001, quand Lugano avait galvaudé trois pucks de match face… aux Zurich Lions de Mathias Seger et Ari Sulander. «Il faut se méfier de ce genre de statistiques, abrège Caryl Neuenschwander. On l'a vu en 2010 contre GE Servette: nous menions aussi 3-1 et nous avions eu toutes les peines du monde pour plier l'affaire en 7 matches.»

Soit le nombre de blanchissages de rang fêtés par Marco Bührer. Le natif de Bülach n'encaisse plus de but depuis 125'31''. Seuls deux gardiens, depuis l'introduction des play-off en 1986, peuvent se vanter d'une fiche pareille en séries éliminatoires: Ronnie Rüeger (en 2003 avec Lugano en finale et en 2009 avec Kloten en demi-finale) et… Bührer. En 2007, lors d'une demi-finale contre Zoug, il avait réussi trois blanchissages de suite.

Comme le nombre d'apparitions possibles de Jean-Pierre Dumont durant cette finale 2012 après le match de ce soir. Hier, l'éventuel retour au jeu du Canadien, absent lors des actes III et IV en raison d'une épaule douloureuse, était évoqué avec insistance. Il s'entraîne de nouveau depuis dimanche.

Comme le nombre de points (2 buts, autant d'assists) amassés par Ivo Rüthemann en finale. Personne ne fait mieux. L'expérimenté ailier est-il parti pour récolter le titre de MVP du championnat, comme en 2004 et en 2010, les deux dernières années ou Berne avait été couronné?

Ils sont sept membres de l'actuel contingent fédéral à avoir vécu le couronnement de 2004, soit Ivo Rüthemann, David Jobin, Beat Gerber, Dominic Meier, Caryl Neuenschwander, Philipp Furrer et Marco Bührer.

C'est le nombre de titres fêtés jusqu'ici par le «SCB». Quelques heures avant un vendredi 13 et quelques jours après l'apparition dans les Grisons de l'ours prénommé M13 (ça ne s'invente pas!), il peut ajouter un sacre supplémentaire à son riche palmarès. «Ça traîne quelque part derrière la tête, mais on essaie de ne pas trop y penser», raconte Caryl Neuenschwander.

David Jobin bataille à Berne depuis 14?saisons. Vit-il l'une de ses plus belles aventures? «Je vous répondrai un peu plus tard», sourit l'emblématique défenseur jurassien du «SCB». Personne, dans le contingent d'Antti Törmänen, n'affiche une telle fidélité envers les Fédéraux. Sous contrat jusqu'en 2015, il chasse sur le terrain de la légende qu'est Renato Tosio (16 exercices vécus dans la capitale).

La liste des joueurs sacrés en 2010 étant toujours présents cette saison à la PostFinance Arena contient 17 noms. On vous en fera grâce. Elle démontre la stabilité régnant dans le contingent bernois. L'un des facteurs du succès? «Bien sûr, corrobore David Jobin. On a déjà vécu tellement de choses ensemble que l'on sait parfaitement ce qu'il faut entreprendre pour aller au bout.»

Le nombre d'années vécues en couple par Antti Törmännen et son amour de jeunesse, Minna, devenue la mère de ses deux garçons âgés de 2 et 10?ans. Dans le cadre de son boulot d'entraîneur, le coach de Berne fait souvent appel, paraît-il, aux connaissances de sa femme, psychologue de formation. Elle s'est spécialisée dans la petite enfance.

Soit l'âge du technicien finlandais. Il pourrait fêter, ce soir, le plus grand succès de sa jeune carrière de meneur d'hommes. Celui qui doit son arrivée sur le devant de la scène au limogeage de Larry Huras en octobre relativise la portée de l'éventuel exploit. «Mon titre de champion de 2e division finlandaise conquis l'an passé avec Vaasan Sport constituait aussi un succès important», dit-il.