Genève250 francs d'amende pour avoir tardé au feu vert
Cette fois, c'est un fonctionnaire français qui a été frappé par ce qui semble être un classique de la verbalisation genevoise.
- par
- Lematin.ch

La rue de Lausanne à Genève (photo d'illustration).
Ce n'est pas la première fois que les médias évoquent ce qui semble être une particularité genevoise: la verbalisation massue du conducteur qui tarde à démarrer au feu vert. Ainsi en avril 2014, «20 minutes» relatait la mésaventure d'une genevoise qui s'est vu infliger une amende de 250 francs pour cette infraction rarement sanctionnée. Aujourd'hui, «ledauphine.com» se fait l'écho d'un cas similaire dont un fonctionnaire international travaillant à Genève et vivant en France voisine a fait les frais.
Jean-Bernard, raconte «ledauphine.com», emprunte la rue de Lausanne vers 15h00, le 14 juillet dernier. La circulation est généralement très dense sur cet axe à cette heure. Intercepté par la police de Genève, il se voit infliger une amende – de 250 francs également – qui le laisse interloqué lorsqu'il en apprend la raison: ne pas avoir démarré assez promptement au feu vert.
Aussi grave que griller feu rouge
Pour le fonctionnaire, la pilule est trop amère, elle ne passe pas: «L'attitude des trois jeunes officiers de police montrait clairement leur satisfaction d'avoir verbalisé un étranger, Français de surcroît», indique-t-il au quotidien régional.
Après avoir épuisé les voies de recours et s'être même vu signifier que démarrer au feu vert était aussi grave que de griller un feu rouge, «car j'avais bloqué la circulation pendant 20 secondes environ», ce dernier reste à ce jour persuadé que «le fait d'avoir une plaque d'immatriculation française a eu un effet déterminant.»