Interview - «47Ter est un mix de tout ce qu’on aime: Christophe Maé, Ninho et Pink Floyd»

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Interview«47Ter est un mix de tout ce qu’on aime: Christophe Maé, Ninho et Pink Floyd»

Entre rap et pop, le deuxième album du trio français, «Légende», rencontre un véritable succès avec plusieurs millions d’écoutes sur YouTube et Spotify.

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Les trois membres de 47Ter, (dr g. à dr.) Pierre-Paul, Blaise et Lopes, sont originaires de Bailly, dans les Yvelines. Le nom du trio fait référence à l’adresse de la salle des fêtes locale, leur lieu de réunion régulier.

Les trois membres de 47Ter, (dr g. à dr.) Pierre-Paul, Blaise et Lopes, sont originaires de Bailly, dans les Yvelines. Le nom du trio fait référence à l’adresse de la salle des fêtes locale, leur lieu de réunion régulier.

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47Ter cartonne avec le deuxième disque, «Légende», sorti en avril dernier. Après seulement une semaine d’exploitation, le trio était déjà en première position des classements en France. Ce disque, qui oscille entre rap et pop, parle de l’insouciance de la jeunesse aux questionnements liés à l’entrée dans la vie adulte. C’est dans leurs discussions entre potes qu’ils puisent leur inspiration. La preuve avec leurs derniers singles en date «La Seule» et «J’essaie».

Nous leur avons passé un coup de fil pour parler de cette dernière année écoulée, de leurs nouveaux morceaux ainsi que de leur concert prévu à l’Arena de Genève, le 19 février 2022.

Comment avez-vous vécu le confinement en France?

47Ter: (Ironiques.) C’était un tout petit peu chiant! Nous avons dû annuler une tournée dont 90 dates étaient complètes et n’avons pas pu défendre notre premier album, «L’adresse», comme nous le voulions. Après, nous nous sommes adaptés. Au final, nous avons bien pu nous concentrer sur notre deuxième album. Nous avons beaucoup bossé.

Y a-t-il un moment que vous avez tout de même apprécié?

Les premières fois où tout le public était là pour nous. Avant, avec juste un EP nous faisions des premières parties ou des petites scènes, et de voir finalement autant de monde se déplacer pour nous écouter en début d’année dernière c’était incroyable. Nous avons pris un maximum de plaisir pendant dix concerts.
Quand avez-vous commencé à faire de la musique?

47Ter, c’est trois potes d’enfance. Nous ne nous posons pas trop de questions sur nos sons. Musicalement, c’est plutôt couplet rapé et refrain chanté. Chacun s’y retrouve un peu dans son plaisir. C’est un mélange de tout ce que nous aimons, entre Christophe Maé, Ninho, Pink Floyd… En concert, ça danse énormément. (Un petit silence.) Nous nous qualifierions presque de boys band! (Rires.)

Comment êtes-vous arrivés à ce style pop rap?

Nous commençons à comprendre qui nous sommes seulement maintenant. Il y a un peu une recette 47Ter, même si nous n’avons rien inventé. Nous n’avons pas trop réfléchi au style. Déjà au début de l’aventure avec un titre comme «Sommeil noire» nous faisions plus ou moins pareil.

On qualifie souvent le deuxième album comme celui de pression, c’est le cas pour vous?

Cela aurait pu l’être. Nous l’avons fini en août dernier et il devait sortir en octobre, puis en février… Il est sorti finalement en avril. Nous avons eu le temps de passer à autre chose et d’évacuer un peu ce stress. Nous avons pu aussi avancer sur la suite. Nous nous concentrons déjà sur d’autres sons.

Quels sont vos prochains projets?

Nous créons des sons tous les jours. Nous ne savons pas encore si ce sera une réédition ou un troisième album, nous verrons ce que l’on garde ou pas. C’est aussi pour cela que nous n’avons jamais ressenti de pression pour ce disque. Nous avons toujours continué à bosser et, au fil du temps, il y a eu assez de chansons pour en faire un disque. Nous n’avons jamais ressenti la nervosité ou la pression de devoir créer quelque chose.
Votre album parle de sujets assez universels comme l’amitié ou les ruptures.

Oui, l’album s’appelle «Légende», car il parle de légendes personnelles, c’est-à-dire de la place que l’on va prendre dans le monde, du fait de se poser les bonnes questions, de faire les bons choix dans la vie, être bien dans sa peau… Ce sont des sujets que l’on aborde entre potes en fin de soirée, quand nous sommes déchirés et que nous parlons jusqu’à 10 h du matin. Poser tout ça sur papier nous a permis de tourner une page et écrire des trucs un peu plus légers par la suite.

Vous préférez le studio à la scène?

En ce moment, nous ne pouvons pas vraiment aller sur scène donc nous ne nous en souvenons plus trop. Nous aimons bien un peu les deux. En studio, il n’y a aucune pression mais l’expérience sur scène n’est comparable à rien d’autre. C’est tellement intense. Même si l’avant-scène est atroce! (Rires.)

Vous êtes déjà venus à plusieurs reprises en Suisse. Quel souvenir en gardez-vous?

C’était génial. C’est une réponse cliché, mais vos paysages sont vraiment à couper le souffle. Nous avons hâte de venir vous voir le 19 février 2022 à l’Arena de Genève.

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