À Leeds, la joie ne connaît pas la crise

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À Leeds, la joie ne connaît pas la crise

Des milliers de fans des Peacocks se sont réunis dans les rues pour fêter la promotion de leur équipe en Premier League, au grand dam des règles sanitaires en vigueur.

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Vendredi, samedi, dimanche: les supporters de Leeds ont oublié la crise sanitaire pour passer un week-end de fête.

Vendredi, samedi, dimanche: les supporters de Leeds ont oublié la crise sanitaire pour passer un week-end de fête.

Keystone

En seize ans, Leeds et ses supporters ont eu le temps d’en emmagasiner, de la frustration. Seize années passées dans le purgatoire de la deuxième division, à rêver des images d’une gloire passée. De ces trois titres de champion d’Angleterre (1969, 1974, 1992), de cette victoire en FA Cup (1972), de cette autre en Coupe de la Ligue (1968). Et puis vendredi dernier, la délivrance. Au lendemain de la 26e victoire des Peacocks cette saison, Brentford tombe contre Stoke City. Leeds ne peut plus être rejoint. La fête, elle, peut commencer.

C’est à partir de là que les soucis commencent. Parce que les fans de Leeds ont voulu rattraper le temps perdu, ils n’ont plus rien respecté. Et certainement pas les mesures de distanciation sociale. Dès vendredi soir et jusqu’à dimanche, les amoureux du club ont crié leur bonheur dans les rues de la ville. Arborant fièrement leurs couleurs, ils se sont entassés par centaines, souvent par milliers, sans masque ni la moindre idée de ce que peut représenter deux mètres de séparation.

Les interventions policières et les multiples arrestations n’ont pas arrêté la vague jaune et bleue. Certains annoncent déjà la suite des festivités pour mercredi, jour du dernier match de la saison, à domicile contre Charlton. En attendant, les rues ont été saccagées et laissées dans un état déplorable. Entre tessons de bouteille et détritus, les services de la ville n’ont pas compté leurs efforts pour rétablir l’ordre lundi matin. Quant aux conséquences sanitaires, les effets pourraient s’en ressentir d’ici quelques jours…

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