FootballA son tour, David Degen charge Vladimir Petkovic
La semaine de l'équipe de Suisse à Feusisberg n'est décidément pas de tout repos pour le sélectionneur national. Après Barnetta, Schwegler et Lichtsteiner, c'est l'ancien milieu de terrain qui donne son avis sur Petkovic.
- par
- Mirko Martino

«Vivement le coup d'envoi du match et vivement que mon équipe gagne»: C'est sans doute, à peu de choses près, ce que doit se dire dans un petit coin de sa tête Vladimir Petkovic. Car sa semaine de travail à la tête de l'équipe de Suisse prend chaque jour un peu plus la forme d'une campagne de déstabilisation.
Et aujourd'hui aussi, comme les jours précédents, une attaque est tombée, ponctuelle au rendez-vous. Après Tranquillo Barnetta et Pirmin Schwegler dans le Blick, puis Stephan Lichtsteiner dans le 20 Minuten, c'est David Degen qui a pris le relai. L'ancien joueur de Young Boys et Bâle, à la retraite depuis le début de la saison, s'en est lui aussi pris au sélectionneur national par voie de presse interposée, une pratique qui fait apparemment tendance sous nos latitude actuellement. C'est dans l'air du temps.
L'ancien milieu de terrain de 32 ans tient désormais une chronique dans l'Aargauer Zeitung toutes les deux semaines. Son papier du jour était donc tout naturellement consacré à l'équipe de Suisse. Certes, le ton utilisé par l'ancien milieu de terrain de 32 ans n'est pas celui de ses ex-camarades non-retenus parmi les convoqués de Vladimir Petkovic, mais lui aussi pointe le doigt, à quelques heures du coup d'envoi de la rencontre que la Suisse va disputer contre l'Estonie à Lucerne, sur un supposé manque de communication du coach de la Nati.
Selon David Degen, qui a côtoyé «Petko» à Young Boys de 2008 à 2011, le successeur d'Ottmar Hitzfeld à la tête de l'équipe de Suisse ne serait pas un bon communicateur: «C'est, à mon avis, sa plus grande faiblesse.» Voilà qui est dit. Du coup, les qualités qui semblent se dégager de Petkovic ces derniers jours sont peut-être simplement le stoïcisme et une grande faculté à ne pas se laisser atteindre par les critiques.