Etat islamiqueAccusée d'adultère, une Syrienne survit à la lapidation
Les djihadistes ont jeté des pierres sur cette femme jusqu'à ce qu'ils la jugent morte. Elle a survécu miraculeusement et a réussi à s'enfuir.

L'EI impose à Raqa, son fief, une version brutale de la charia.
Une Syrienne, accusée d'adultère par le groupe Etat islamique (EI), a survécu miraculeusement à la lapidation et a pu s'enfuir, a indiqué ce vendredi 30 janvier l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon cette organisation, la femme avait été condamnée par les djihadistes à Raqa, leur place forte dans le nord de la Syrie, «à être lapidée pour adultère».
Ils lui ont «jeté des pierres dans la rue Ferdaous, à Raqa, jusqu'à ce qu'ils la jugent morte, mais contre toute attente la femme a survécu, s'est levée et a essayé de fuir».
La main de Dieu
«Un des djihadistes a voulu faire feu mais un juge islamiste est intervenu pour l'en empêcher, ajoutant que la sentence de mort était annulée car Dieu n'a pas voulu qu'elle meure», a ajouté l'Observatoire.
De juin 2014 à aujourd'hui, l'OSDH a recensé 15 personnes, dont neuf femmes, exécutées pour «adultère et fornication». L'EI et son rival djihadiste, du Front al-Nosra imposent dans les territoires qu'ils contrôlent une version brutale de la charia (loi islamique).