La commission de recours des Hautes écoles zurichoises a rendu son jugement. Christoph Mörgeli a suffisamment fauté dans son comportement pour que son licenciement se justifie.

Comme déjà reproché par la commission d'enquête du Parlement cantonal il y a près d'un an, l'ancien recteur de l'alma mater Andreas Fischer a agi seul, alors qu'il aurait dû consulter toute la direction. Le conseiller national (UDC/ZH) n'a donc pas été renvoyé de façon réglementaire, indique ce lundi 4 mai la commission à l'ats, confirmant une information parue dans la SonntagsZeitung.

L'université a été priée de verser trois mois de salaire à son ancien conservateur du Musée d'histoire de la médecine. Ce dernier réclamait 20 revenus mensuels.

Toutefois, Christoph Mörgeli a suffisamment fauté dans son comportement pour que son licenciement se justifie. Il a commis de «graves violations de son devoir de loyauté envers son employeur. Le politicien UDC a en effet violemment critiqué ses supérieurs dans les médias.

Le jugement de la commission date de mi-décembre 2014 et a été communiqué en janvier aux parties. Christoph Mörgeli a dans la foulée déposé un recours auprès du Tribunal administratif cantonal. La procédure est en cours.

La commission de recours des Hautes écoles zurichoises souligne par ailleurs que ses décisions ne sont pas destinées à être rendues publiques. C'est pour cette raison qu«elle n'a pas communiqué activement et qu'elle ne désire pas s'exprimer davantage sur le cas.