Football: Agressions à Bastia: trois joueurs de l'OL portent plainte

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FootballAgressions à Bastia: trois joueurs de l'OL portent plainte

Au lendemain de l'agression des joueurs lyonnais par une frange des supporters de Bastia, le président Jean-Michel Aulas accuse. Le directeur de la sécurité du club corse lui répond. Trois joueurs lyonnais ont porté plainte.

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Les incidents violents de Furiani ont débouché sur de nombreuses plaintes.

Les incidents violents de Furiani ont débouché sur de nombreuses plaintes.

AFP

Il y aura du travail pour déterminer toutes les responsabilités dans les incidents violents qui ont provoqué l'annulation de la rencontre Bastia-Lyon dimanche.

A Furiani, ce sont d'abord une soixantaine de supporters corses qui sont entrés sur la pelouse pour agresser les joueurs lyonnais à l'échauffement. A la mi-temps de ce match retardé, une nouvelle bagarre générale a éclaté.

Le principal point de discorde concerne une altercation entre le gardien de l'OL Anthony Lopes et le directeur de la sécurité de Bastia. Par ailleurs, le portier et ses coéquipiers Mathieu Gorgelin et Jean-Philippe Mateta, ont «porté plainte contre X pour violence en réunion dans une enceinte sportive», rapporte RMC Sport.

«Il a tenté de me mettre un coup de poing»

«A la fin de cette mi-temps, les mêmes supporters (ceux qui étaient entrés sur la pelouse lors de l'échauffement) sont venus l'agresser, et là, ce qui a dépassé l'entendement, c'est que le directeur de la sécurité de Bastia a frappé lui-même Anthony Lopes», avait déploré le président de l'OL Jean-Michel Aulas au micro de RMC Sport.

Dans le même média, le directeur de la sécurité accusé, Anthony Dagostini contre-attaque. «Je confirme la plainte pour dénonciation calomnieuse. Je ne peux pas laisser passer ça. Les images du diffuseur le montrent bien. A la mi-temps, je suis allé voir calmement Anthony Lopes pour lui demander de se calmer et de ne pas chauffer les esprits. Il a insulté quelqu'un de ma famille et a tenté de me mettre un coup de poing.»

Ce «dimanche de la honte» devrait encore faire couler beaucoup d'encre dans l'Hexagone jusqu'à ce que les sanctions tombent.

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