Football: Alain Geiger: «On a fait le contraire de ce qu’on devait»

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FootballAlain Geiger: «On a fait le contraire de ce qu’on devait»

L’entraîneur du Servette FC n’a pas reconnu son équipe dans la rencontre perdue face à Lausanne.

par
Florian Vaney, Lausanne
Alain Geiger et le Servette FC ont connu une grosse déconvenue face au Lausanne-Sport.

Alain Geiger et le Servette FC ont connu une grosse déconvenue face au Lausanne-Sport.

Keystone

Coach, pas grand-chose n’a fonctionné aujourd’hui…

Au niveau du jeu, des idées, je n’ai pas reconnu mon équipe. On peut parler de ce match européen de jeudi. On doit apprendre à négocier ce genre de semaine. Reste qu’aujourd’hui, on a fait le contraire de ce qu’on devait. Je n’ai jamais aligné autant de joueurs offensifs, mais on n’est pas parvenus à casser la première ligne lausannoise. Le ballon revenait toujours à Frick.

Vous êtes passés dans un système à trois défenseurs centraux après la pause.

Je devais faire quoi à la mi-temps? Crier, casser les murs du vestiaire? Vu que dans un système différent de celui du Lausanne-Sport, on était à chaque fois trop loin de nos joueurs, on est passés en «miroir». On s’est disposé comme notre adversaire. On a d’ailleurs vu qu’on était un peu moins largués à partir de là.

On n’a pas le souvenir de vous avoir pu pareillement passer à côté d’un match.

On est restés trop longtemps dans ce qu’on sait faire d’habitude. Sauf qu’aujourd’hui, on l’a mal fait. Et puis, on peut parler de nos erreurs, mais une grande partie du mérite de ce résultat revient à Lausanne, bien meilleur que nous aujourd’hui.

Vous évoquez les erreurs. Servette en commet plus qu’avant, et la plupart ont une source individuelle.

C’est toujours étonnant pour des joueurs qui ambitionnent de jouer à l’étranger de montrer ce genre de signe de faiblesse. Maintenant, il ne faut pas oublier qu’il s’agissait de notre troisième rencontre cette saison. Pour se prémunir contre le Covid, on a choisi d’abandonner les matches amicaux. On a besoin d’un peu de temps. Et puis, ce championnat risque d’être plus compétitif que le dernier.

Ce revers change-t-il quelque chose à votre plan de marche?

Non. C’est ce que j’ai dit à mes joueurs dans le vestiaire: il ne faut pas avoir peur de cette défaite. On apprend, toujours et encore. Mine de rien, malgré tout ce qu’on a dit, on est parvenus à se mettre dans une position où on aurait pu renverser ce match. Sur la fin, il ne manque pas grand-chose.

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