«Terrorisme intérieur»: Alerte en Arizona après des tirs sur l'autoroute

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«Terrorisme intérieur»Alerte en Arizona après des tirs sur l'autoroute

Les autorités, qui n'ont aucune piste, décrivent ces attaques comme du «terrorisme intérieur».

Onze tirs ont eu lieu près de la métropole de Phoenix depuis fin août.

Onze tirs ont eu lieu près de la métropole de Phoenix depuis fin août.

Keystone

La police de l'Arizona, dans le sud-ouest des Etats-Unis, est en alerte après une mystérieuse série de tirs visant des automobilistes sur l'autoroute. Les autorités, qui n'ont aucune piste, décrivent ces attaques comme du «terrorisme intérieur».

Onze tirs ont eu lieu près de la métropole de Phoenix depuis fin août, le dernier en date ayant eu lieu jeudi contre un semi-remorque touché par une balle, a expliqué la police.

Pour l'instant, les victimes de ces tirs ont eu beaucoup de chance. Seule une adolescente a été légèrement blessée par des bris de verre, quand la fenêtre de la voiture dans laquelle elle roulait a volé en éclats à cause d'une balle.

Un porte-parole de la police de l'Etat d'Arizona a précisé que les autorités craignaient qu'il ne puisse y avoir plusieurs tireurs à l'origine de ces attaques, et notamment que certains aient voulu imiter les premiers tirs.

Récompense de 20'000 dollars

Le chef des services de sûreté publique de l'Arizona assimile ces tirs à «du terrorisme intérieur». Il a promis une récompense de 20'000 dollars (19'460 francs) pour toute information pouvant mener à une arrestation.

Les premières attaques ont eu lieu le 29 août quand deux voitures et un bus vide ont été touchés par une balle dans des incidents séparés.

D'après la police, il n'y a pas encore d'effet de panique autour de cette série d'incidents, qui rappelle les tirs du «sniper de Washington» en 2002. L'homme et son complice avaient alors terrorisé Washington et ses environs en tirant au hasard sur des gens depuis leur voiture, tuant ainsi 10 personnes.

«Les gens continuent à conduire sur les autoroutes. Le trafic n'a pas baissé», conclut la police.

(ats)

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