"J'aurais terminé 20e à Sotchi (JO-2014), j'aurais arrêté. Mais j'étais encore la meilleure allemande et je suis toujours aussi motivée", souligne la quintuple championne olympique dans une interview mercredi à l'hebdomadaire Sport Bild. "Je veux désormais aller à Pyeongchang et, pour ma fin de carrière, être encore une fois porte-drapeau de l'équipe allemande", explique-t-elle. La sextuple championne du monde avait échoué au pied du podium (4e) du 3000 m et à la 5e place sur 5000 m à Sotchi où elle figurait parmi les prétendantes au rôle de porte-drapeau accordé finalement à la skieuse Maria Höfl-Riesch. "En 2018, ce seront mes 7es et probablement derniers JO. Et d'ici là je serai totalement réhabilité", assure Pechstein, qui s'est toujours dit victime d'une injustice de la part de la Fédération internationale (ISU) qui l'a suspendue deux ans le 3 juillet 2009 en raison d'anomalies dans son passeport biologique. "Je ne me suis jamais dopée", insiste la Berlinoise engagée dans une procédure réclamant près de 4 millions d'euros de dommages et intérêts à l'ISU. Le dossier doit passer jeudi en appel devant la haute cour régionale de Munich. En cas d'échec, elle est prête à aller devant la Cour fédérale. "Cette affaire m'a déjà coûté un million d'euros. Mais je préfère mourir pauvre que ne pas aller jusqu'au bout", assure Pechstein. sg/adc/dhe