Si l'affaire DSK continuera de poursuivre Dominique Strauss-Kahn, il ne faudra toutefois pas compter sur Anne Sinclair pour alimenter les ragots. A la moindre interview, la journaliste se voit interrogée à propos de l'histoire qui lui a coûté son couple en 2011. Jusqu'à aujourd'hui, seul Laurent Delahousse avait réussi à lui soutirer des confessions dans son émission Un Jour, Un Destin, l'année dernière. Mais aujourd'hui en promotion pour le livre qu'elle a consacré à son grand-père, Paul Rosenberg, elle se retrouve à nouveau face aux journalistes et a accepté de répondre à quelques questions hors sujet dans l'émission Sunday Morning de CBS.

« Nous avions dû rester à New York parce qu'il portait un bracelet électronique. Tous les journalistes nous attendaient à la sortie de notre maison. C'était extrêmement douloureux pour moi et ma famille, comme vous pouvez l'imaginer, a-t-elle expliqué à Erin Moriarty à propos de son long séjour new-yorkais à l'occasion du procès pour viol de l'homme politique qui était son mari à l'époque. La justice était violente mais je dois reconnaître qu'aux Etats-Unis, quand elle se trompe, elle sait le reconnaître. Très rapidement, le procureur a reconnu qu'il n'y avait pas d'affaire ».

Mais quand la journaliste a essayé d'en savoir un peu plus, la directrice du Huffington Post français a préféré ne pas s'étendre. «Personnellement, j'ai toujours pensé que les joies et les peines relevaient de la plus stricte intimité. Je n'aime pas les gens qui viennent fouiller là-dedans. Je ne suis pas le genre de journaliste qui ferait ça», lui a alors répondu un peu sèchement Anne Sinclair, qui n'était pas là pour ça.