Publié

Marché automobileAnnée 2011 faste pour Kia Motors

Le constructeur automobile sud-coréen, filiale de Hyundai, a annoncé vendredi des ventes et des bénéfices en forte hausse en 2011 grâce aux marchés américains et chinois.

Kia a vendu 2,48 millions de voitures dans le monde en 2011.

Kia a vendu 2,48 millions de voitures dans le monde en 2011.

Keystone

Le bénéfice net annuel de Kia s'est établi à 3500 milliards de wons (2,3 milliards d'euros), en hausse de 30%, sur un chiffre d'affaires augmenté de 20%, à 43'200 milliards de wons.

Kia a vendu 2,48 millions de voitures dans le monde en 2011 (+18%) grâce au lancement de nouveaux modèles sur ses marchés extérieurs. Ses ventes en volume ont crû de 36% aux Etats-Unis à 485'000 unités, de 30% en Chine à 433'000 unités, de 12% en Europe à 290'000 véhicules et de 18% dans le reste du monde hors Corée du Sud (778'000). Sur son marché national, il a enregistré un recul de ses ventes de 1,7%, à 492'000 véhicules.

Le constructeur espère écouler 2,71 millions d'unités en 2012, dont 534'000 (+10%) aux Etats-Unis où il revendique une part de marché de 3,8%.

En Europe, où il estime sa part de marché à 2,1%, Kia est plus ambitieux avec un volume attendu de 356'000 véhicules, soit un bond de 23% par rapport à 2011. A eux deux, Hyundai et Kia --dont le premier détient 39%-- forment le cinquième constructeur automobile mondial. Le groupe a écoulé l'an dernier 6,6 millions de véhicules dans le monde, une progression de 15% sur un an, et il espère atteindre la barre des 7 millions en 2012.

Kia possède 13 usines en propre dans huit pays, y compris l'Inde et les Etats-Unis.

En revanche, à New York, le Dow Jones a cédé 0,18% et le Nasdaq 0,46%, les investisseurs ayant engrangé des bénéfices . La décision de la Fed a soutenu l'euro. Vers 19H00 GMT, l'euro valait 1,3105 dollar, contre 1,3103 dollar mercredi vers 22H00 GMT, après avoir grimpé en cours d'échanges à 1,3184 dollar, son niveau le plus élevé depuis le 21 décembre. Sur le front des obligations, l'Italie a émis sans difficultés des obligations à court terme, et, sur le marché secondaire, l'ensemble des taux des pays européens se détendaient, à l'exception de ceux de l'Allemagne, signal du retour des investisseurs sur les actifs risqués.

(AFP)

Ton opinion