Finance-fiction: Apple pourrait révolutionner la banque
Si Apple décidait de fonder un institut financier, il séduirait au minimum 37 millions de clients aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, selon une étude anglaise. Son principal atout: la confiance.
par
Simon Koch
La pomme d'Apple éclipsera-t-elle bientôt les clés d'UBS sur le monde financier? Le géant de l'informatique pourrait compter sur de sérieux atouts.
Keystone
Apple croule sous les milliards, au point de ne savoir qu'en faire. Le cabinet de consulting londonien KAEpropose une piste de réflexion intéressante pour la firme à la pomme: devenir un acteur du secteur financier.
Dans un sondage mené auprès de 5092 personnes aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, 10% des sondés quitteraient sans hésiter leur banque actuelle pour l'iBank, si celle-ci devait voir le jour. Parmi les possesseurs d'un produit à la pomme, le taux de nouveaux clients monte à 43%.
L'iBank est-elle le futur de l'e-banking?
Le site Fast Company estime ainsi à 37 millions au minimum le nombre de nouveaux clients que la banque Apple pourrait séduire. En comparaison, Bank of America avait en 2010 57 millions de clients de par le monde.