Zurich: Après avoir purgé sa peine, le violeur sera renvoyé

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ZurichAprès avoir purgé sa peine, le violeur sera renvoyé

Un requérant d'asile débouté a comparu mardi devant la justice zurichoise pour le viol d'une étudiante, en août 2017 à Langnau. Il a écopé de 49 mois de prison.

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Il a nié les faits jusqu'au bout. Mais à la fin, la justice zurichoise l'a malgré tout condamné à 4 ans et 1 mois de prison ferme. Après avoir purgé sa peine, il devra par ailleurs quitter la Suisse et ne pourra pas revenir pendant 9 ans. C'est le jugement prononcé mardi par le Tribunal de district de Horgen (ZH) à l'encontre d'un requérant d'asil débouté, originaire d'Afrique centrale, relate la «Zürichsee-Zeitung».

Le jeune homme de 25 ans avait rencontré sa future victime, une étudiante de 21 ans, dans le train. Les deux étaient les uniques passagers du wagon. Même le procès n'a pas pu déterminer avec exactitude ce qui s'est dit dans le convoi. Selon le prévenu, la jeune femme lui a demandé de la cocaïne. En échange, elle aurait proposé de coucher avec lui. L'étudiante, elle, a livré une autre version: selon elle, le requérant lui aurait demandé de quitter le train avec elle.

Recours annoncé

Les images des caméras de surveillance, elles, montrent la jeune femme changer de place et s'asseoir près de lui. Les échantillons ADN prouvent par ailleurs que les deux ont eu un rapport sexuel. L'accusé assure que le rapport était consenti. La jeune femme, elle, assure qu'il s'agissait d'un viol. Un contrôle effectué après les faits a révélé que la victime était alcoolisée au moment (entre 0,8 ‰ et 1,7 ‰ d'alcool dans le sang).

Un élément a finalement fait pencher la balance en faveur de l'étudiante: les blessures retrouvées sur son corps. Celles-ci laissent en effet présumer que le rapport sexuel était brutal. Autre indice ayant poussé les juges à condamner l'Africain: avant de faire la rencontre du prévenu dans le train, la victime avait déjà eu un premier rapport sexuel, près d'un bar à Zurich. Elle et son partenaire avaient pris soin d'utiliser un préservatif contrairement au rapport avec l'accusé. La Cour a donc estimé que le deuxième rapport n'était pas consenti.

L'avocat de la défense a d'ores et déjà annoncé qu'il fera recours.

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