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«Tanz dich frei»Après la casse, Berne porte plainte contre X

La Confédération porte plainte pénale contre inconnu en raison des dépradations qui ont été commises en marge de la manifestation «Tanz dich frei».

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Les travaux de nettoyage et de réparation sont en cours à Berne.

Les travaux de nettoyage et de réparation sont en cours à Berne.

Keystone
Les travaux de nettoyage et de réparation sont en cours à Berne.

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Les travaux de nettoyage et de réparation sont en cours à Berne.

Les travaux de nettoyage et de réparation sont en cours à Berne.

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La Confédération porte plainte pénale contre inconnu en raison des dépradations qui ont été commises en marge de la manifestation «Tanz dich frei» dans la nuit de samedi à dimanche à Berne. Certains de ses bâtiments, dont l'aile ouest du Palais fédéral, ont été gravement vandalisés.

Les casseurs ont barbouillé de graffitis les murs de certains bâtiments et ont brisé les vitres à l'aide de pavés, écrit lundi l'Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL), chargé de l'exploitation et de l'entretien des bâtiments de la Confédération. Ils ont aussi détérioré certaines façades en molasse du Palais fédéral ouest, siège de la Chancellerie ainsi que des Département des affaires étrangères et de justice et police.

Ce bâtiment et le «Bernerhof», qui abrite le Département fédéral des finances, sont les plus touchés. L'ampleur des dégâts n'a pas encore été estimée. Les travaux de nettoyage et de réparation sont en cours.

Facebook poursuivi?

Le Ministère public régional Berne-Mittelland a ouvert une enquête pénale contre inconnu après les débordements qui ont émaillé la manifestation «Tanz dich frei» dans la nuit de samedi à dimanche à Berne. Il envisage aussi de s'en prendre à Facebook, le réseau social ayant servi d'instrument de mobilisation, mais cette démarche n'est pas prioritaire.

La procédure concerne quatre délits: dommages à la propriété, blessures corporelles, violence et menaces contre des fonctionnaires ainsi qu'émeutes, a indiqué lundi le procureur Christof Scheurer. La police ne néglige aucune piste pour son enquête.

Pour le Ministère public, Facebook représente une piste parmi d'autres, mais cela n'a pas la priorité. «Nous allons voir quelles démarches s'imposent», indique le procureur. Il faut notamment examiner quel délit serait concerné. Les attentes ne doivent pas être trop élevées, prévient-il.

(ats)

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