Publié

PhénomèneAprès The Artist, les Suisses se mettent aux claquettes

Les demandes pour des cours de claquettes se multiplient suite à la sortie du film "The Artist".

par
Caroline Stevens
Le tap dance est particulièrement apprécié Outre-Atlantique.

Le tap dance est particulièrement apprécié Outre-Atlantique.

AFP

Surprise de l'année cinématographique 2011, «The Artist» a séduit plus de 1 million de spectateurs à travers la Suisse, tandis que Hollywood lui offre cinq oscars. Comment expliquer un tel engouement ? Existe-t-il une formule magique au succès ?

Filmé en noir et blanc, le film a remis les années trente au goût du jour. Qualifié de «sans-faute artistique» par les critiques, il utilise l'esthétique du muet pour livrer un hommage vibrant au 7e art. Le public a massivement mordu à l'hameçon.

Conséquence de cet improbable succès, l'art de la claquette a le vent en poupe. Soulevé par plusieurs médias en France, le phénomène a gagné la Suisse romande. A Lausanne, les professeurs de «tap dance» ont vu les demandes d'inscription grimper en flèche tandis qu'à Genève, le studio Dance Area se félicite de voir cet art de l'improvisation conquérir les plus jeunes amateurs.

Qui sont ces Fred Astaire en herbe ? Les profils sont assez variés selon Gaela, assistante des écoles de danse Fabrice Martin sur Lausanne et Yverdon. «Sur 150 élèves, 100 font des claquettes», souligne-t-elle. L'influence du cinéma sur le choix d'une activité n'est cependant pas nouvelle puisque les apprentis «Billy Elliot» existent depuis plusieurs années.

Ton opinion