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Le film du vendrediAssassinat et cervelle au beurre noir au Café Romand

Avec «Au Café Romand», le cinéaste suisse Richard Szotyori nous propose un court métrage nerveux, dans un huis clos jouant sur le registre de l'absurde. Il a été conçu comme une partition musicale.

Jugurtha Ait-Ahmed
par
Jugurtha Ait-Ahmed

Au Café Romand, un drame aussi improbable qu'absurde. © Louise Productions s.à.r.l.

«Le film est basé sur une pièce radiophonique, écrite par Mathias Urban qui joue le rôle principal du film. Nous l'avons traduite. Tout comme la littérature et la peinture, le cinéma peut être musical», expliquait Richard Szotyori dans une interview donnée à la TSR.

«Le son, dit-il, est une partition musicale. On a une musique de fond, mais la musique principale est faite de petits bruits, ceux des tables, des chaises, des verres, des hauts talons de la serveuse. On a essayé de donner un rythme et d'accompagner la narration avec cette musique là. La musique des cafés».

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