Burkina Faso: Au moins 26 «terroristes» tués par l’armée

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Burkina FasoAu moins 26 «terroristes» tués par l’armée

L’armée burkinabè a organisé au mois de septembre deux opérations d’envergure contre des «terroristes» dans le nord du pays en proie à des attaques djihadistes.

Un véhicule de l’armée patrouille dans la région de Soum, dans le nord du Burkina Faso, le 14 novembre 2019.

Un véhicule de l’armée patrouille dans la région de Soum, dans le nord du Burkina Faso, le 14 novembre 2019.

AFP

Au moins 26 «terroristes» ont été «neutralisés» lors de deux opérations militaires menées les 11 et 13 septembre dans le nord du Burkina Faso, a annoncé l’état-major burkinabè dans un communiqué lundi.

Le 11 septembre, après une embuscade où quatre soldats avaient été tués dans la zone de Mentao (province du Soum), «un ratissage a été organisé pour traquer les assaillants. L’opération a permis de neutraliser (tuer, ndlr) onze terroristes et de récupérer leur armement», selon l’état-major.

Le 13 septembre, une autre action «des forces terrestres et aériennes a été menée contre un groupe de terroristes dans la province du Loroum. L’opération a permis de neutraliser une quinzaine de terroristes et de récupérer de l’armement. Des moyens roulants et divers autres matériels ont été détruits lors de l’opération», selon l’état-major. L’AFP n’a pas pu confirmer ces bilans de source indépendante.

L’armée avait déjà annoncé le 15 septembre avoir «démantelé une base terroriste» et «neutralisé deux terroristes» quatre jours plus tôt, dans la zone de Tongomayel, également dans la province du Soum.

Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques djihadistes régulières depuis 2015. Le nord du Burkina Faso est la zone la plus touchée du pays par les exactions djihadistes qui ont fait plus de 1100 morts et plus d’un million de déplacés internes, fuyant les zones de violences. Les violences djihadistes, mêlées à des conflits intercommunautaires, qui touchent le centre du Sahel, ont fait au total 4000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso en 2019, selon l’ONU.

(AFP/NXP)

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