FootballBâle n'est pas encore mort
Pour les spécialistes, le FCB n'a pas encore perdu le titre, malgré son retard de 11 points sur GC.
- par
- Renaud Tschoumy

Le FC Bâle aurait besoin que Marco Streller et Alexander Frei retrouvent leur complicité et leur efficacité.
Non, le FC Bâle n'a pas encore perdu son titre. Pourtant, avec un débours de onze points sur le leader Grasshopper, d'aucuns pourraient le considérer comme mort. Pas les spécialistes que nous avons consultés.
A commencer par Pascal Zuberbühler, ancien gardien du FC Bâle et de l'équipe de Suisse: «Je sais de quoi je parle, puisque lors de la saison 2005-2006, Bâle avait compté 11 points d'avance sur le FC Zurich, et on avait tout perdu lors de la dernière journée, quand Filipescu était venu marquer de la tête à la 93e minute!» Le temps a passé, Zubi en rigole. Mais c'est la preuve qu'en football, rien n'est définitivement acquis.
Zubi défend l'engagement de Murat Yakin comme entraîneur. «J'ai toujours dit qu'on n'avait pas besoin d'aller trouver des entraîneurs à l'étranger.» Et il est persuadé que Bâle a les moyens de combler son retard. «Le FCB, c'est clairement le club No 1 du pays. Et c'est pour cela qu'on ne lui pardonne rien. Quand tu dois faire face à cinq départs aussi importants que ceux d'Abraham, Huggel, Chipperfield, Shaqiri et Xhaka, il te faut du temps pour te reconstruire. Mais à Bâle, tu n'as jamais le temps. La pression des fans est là, d'autant plus forte que ces derniers sont privés de Ligue des champions cette saison. Alors OK, pour le moment, Bâle est en retard sur son planning. Mais il n'est de loin pas encore battu.»