Statistiques: Bâle-Ville et Zoug sont les champions des pendulaires

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StatistiquesBâle-Ville et Zoug sont les champions des pendulaires

L’étude annuelle de l’Office fédéral de la statistique a examiné à la loupe la routine des habitants de Suisse quant à leur mobilité. Elle révèle également qu’un tiers des Suisses sont sans religion.

Les principaux flux de pendulaires entre les communes, en 2014.

Les principaux flux de pendulaires entre les communes, en 2014.

Office fédéral de la statistique

En 2019, huit personnes actives sur dix en Suisse étaient des pendulaires, c’est-à-dire des travailleurs œuvrant en dehors de leur domicile. Parmi elles, une large majorité travaillait à l’extérieur de leur commune de domicile. C’est un des enseignements qui ressort de l’enquête annuelle de l’Office fédéral de la statistique sur la mobilité des Suisses.

On estime que 71% des habitants quittaient leur commune de domicile pour aller travailler en 2019, alors qu’ils n’étaient que 59% en 1990. Les flux de pendulaires qui traversent le plateau suisse et les vallées alpines s’est par conséquent considérablement étoffé en 29 ans. La comparaison cantonale montre que Bâle-Ville et Zoug, par rapport à leur taille, attirent le plus grand nombre de pendulaires provenant d’autres cantons.

Les pendulaires selon le trajet pour se rendre au travail.

Les pendulaires selon le trajet pour se rendre au travail.

Office fédéral de la statistique

Plus de la moitié des pendulaires (51%) utilisaient la voiture comme principal moyen de transport pour se rendre au travail en 2019, tandis que 31% prenaient les transports publics et 17% s’y rendaient à pied ou à vélo. Les pendulaires parcouraient en moyenne 14 km pour arriver au travail et mettaient en moyenne 30 minutes.

Un tiers des Suisses sans religion

Le recensement annuel de l’Office fédéral de la statistique révèle également que les plus de 15 ans étaient sans religion à hauteur de 29 pour cent. En comparaison, le chiffre était de 11% en 2000. Les personnes sans religion arrivent désormais en seconde position, après les catholiques romains (34%). Ce groupe atteignait les 42% en 2000. Les évangéliques réformés représentent pour leur part 23% (34% en 2000).

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