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Présidentielle françaiseBayrou n'exclut pas une alliance avec Villepin

Le candidat centriste François Bayrou a vivement critiqué jeudi ses deux principaux rivaux Nicolas Sarkozy et François Hollande mais n'a pas exclu une éventuelle alliance avec Dominique de Villepin.

François Bayrou a vivement critiqué jeudi ses deux principaux rivaux Nicolas Sarkozy et François Hollande.

François Bayrou a vivement critiqué jeudi ses deux principaux rivaux Nicolas Sarkozy et François Hollande.

AFP

Interrogé dans l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2,sur la ressemblance de ses propositions avec celles formulées par Dominique de Villepin, François Bayrou a ironisé: "Je m'efforce d'écrire tout seul et de préférence le premier".

Mais, a-t-il admis, "il y a une rencontre entre ces convictions-là". Mais, c'est à Dominique de Villepin de prendre cette décision. C'est un homme ombrageux et je ne vais pas lui en faire le reproche, moi-même je le suis suffisamment.

Je suis quelqu'un qui ne me rallie pas facilement et probablement lui non plus.

Réponse sur Twitter

Mais, il y a des points de rencontre en effet autour de ce que je crois et qu'il croit être essentiel pour l'avenir de la France", a-t-il dit.

"Mais, je ne fais pas d'appel. C'est à lui de prendre une décision. Je n'ai pas à intervenir", a-t-il dit.

L'ancien Premier ministre a immédiatement réagi sur Twitter en expliquant que "le ralliement ne (faisait) pas partie de son programme ni de son tempérament".

Interrogé sur François Hollande, le leader centriste a expliqué que son espoir n'était pas de rallier le candidat socialiste mais de le battre.

Questionné enfin sur la main tendue de Nicolas Sarkozy à son endroit, François Bayrou a dénoncé la campagne menée par le candidat-président.

"La ligne choisie par Nicolas Sarkozy, c'est de faire sa fortune électorale d'affrontements et je n'ai aucune envie de me laisser attirer dans quelque piège, même sucré, que ce soit".

"La campagne qu'il mène depuis des semaines, la manière dont il parle aux gens ne va pas en effet dans le sens de ce que je crois nécessaire pour le pays", a-t-il conclu

(AFP)

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