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Hockey sur glaceBenjamin Plüss a le nez cassé

La charge de Tristan Scherwey sur Benjamin Plüss, non sanctionnée par les arbitres, a laissé des traces. L'attaquant fribourgeois est incertain pour l'acte II, samedi à Berne.

Cyrill Pasche
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Cyrill Pasche
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Keystone

C'est à la 15e minute du 1er acte de la finale des play-off que Benjamin Plüss a vu l'épaule de Tristan Scherwey lui arriver droit dans le visage. Le nez en sang, l'attaquant fribourgeois avait dû rejoindre les vestiaires avant de pouvoir retrouver la glace grâce à un casque muni d'une visière de protection intégrale.

«J'ai vu le médecin, qui m'a confirmé que mon nez est cassé, explique Benjamin Plüss. On verra pour demain…» Pas sûr, donc, que l'attaquant fribourgeois - il ne s'est pas entraîné avec ses coéquipiers vendredi matin - soit déclaré apte au jeu samedi à la Postfinance Arena lors de l'acte II de la finale des play-off de LNA.

La charge de Scherwey - non sanctionnée - fait évidemment jaser du côté de Gottéron. Plüss, pour sa part, préfère botter en touche. «Sur le coup, je n'ai pas vu arriver Scherwey, confie-t-il. Je n'ai pas revu les images à la TV, je ne peux pas me prononcer sur cette charge.»

Le juge unique s'en chargera à sa place. Le dossier du joueur du SCB Tristan Scherwey devrait sans doute atterrir sur son bureau dans la journée. Avec une suspension à la clé?

«Une provocation des Bernois»

Si les joueurs fribourgeois n'ont pas bougé à la 15e minute lorsque leur coéquipier gisait au milieu de la patinoire après la charge de Scherwey, ils ont cherché à lui rendre justice dans les derniers instants du match.

Hans Kossmann, le coach des Dragons, a ainsi envoyé, dans un style très nord-américain, ses «durs à cuire» pimenter les dernières secondes de la rencontre. «Le fait que Berne envoie Scherwey sur la glace pour le dernier engagement de la partie est une provocation à notre encontre, se défend Kossmann. Mes joueurs n'ont fait que passer un message…»

En clair: on ne touche pas impunément aux meilleurs éléments fribourgeois. Reste à savoir si les Bernois ont véritablement été intimidés. Réponse samedi soir à la Postfinance Arena.

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