AssurancesBerne continue de traquer les soins dispendieux
Des prestations sont soumises à un examen et ne pourraient plus être remboursées. Afin d'économiser 100 millions de francs.

L'autocontrôle quotidien de la glycémie chez les personnes atteintes de diabète sucré de type 2 non insulino-dépendant pourrait ne plus être remboursé.
La Confédération continue de traquer les soins dispendieux ou à risque. Trois domaines seront prochainement passés sous la loupe. Certaines prestations pourraient ne plus être remboursées. Le potentiel d'économies est estimé à 100 millions de francs, a indiqué lundi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Le Département fédéral de l'intérieur a décidé que les travaux se concentreraient cette année sur l'autocontrôle quotidien de la glycémie chez les personnes atteintes de diabète sucré de type 2 non insulino-dépendant, sur l'usage de médicaments contenant du sulfate de chondroïtine pour le traitement de l'arthrose des articulations ainsi que sur l'ablation de routine du matériel d'ostéosynthèse (vis, plaques, clous, fils) utilisé pour le traitement de fractures.
Des institutions externes vont être chargées de contrôler ces prestations, pour voir si elles se révèlent, en totalité ou en partie, inefficaces ou inutiles. Le cas échéant, le DFI décidera si l'assurance maladie de base arrête de les rembourser. Pour les médicaments, il reviendra à l'OFSP de trancher.
Des réévaluations ont déjà été lancées l'an dernier sur les arthroscopies du genou, les interventions au niveau de la colonne vertébrale et les thérapies à base de fer en cas de carence en fer sans anémie.