Hockey: Bienne: trop, ce fut trop!

Publié

HockeyBienne: trop, ce fut trop!

Après un début catastrophique, les Seelandais sont revenus dans le match à Davos (3-2). Mais ils ont ensuite péché à la finition.

Jean-Claude Schertenleib, Davos
par
Jean-Claude Schertenleib, Davos
Le gardien biennois est battu

Le gardien biennois est battu

KEYSTONE

Trop, c’était trop demander à un convalescent, ce HC Bienne sorti mardi de sa deuxième quarantaine. Une équipe sur laquelle les mauvaises nouvelles continuent de tomber: ce vendredi, le gardien Joren van Pottelberghe a dû renoncer au long déplacement vers la station grisonne, se ressentant de douleurs au dos. Et le coach Lars Leuenberger est lui aussi resté à Bienne, souffrant de calculs rénaux.

Vous en voulez encore? Parlons alors de ce début calamiteux, 100 secondes pour un naufrage, pensait-on alors. Herzog laissé seul et servi sur un plateau par Frehner après 43 secondes; puis cette faute de Künzle à la bande, une première supériorité numérique pour Davos. Un deuxième but pour les Grisons. 100 secondes tout juste et le Bienne convalescent semblait ko, comme s’il était encore en salle de réveil.

La réaction

Trop, c’était définitivement trop pour cette équipe fragilisée. Mais trop (facile), ça l’était aussi pour un Davos qui a eu alors le tort de croire que l’affaire était réglée. Or, ce n’était de loin pas le cas parce que, toujours emmené par un Marc-Antoine Pouliot qui semble avoir cinq poumons, Bienne est revenu. D’abord sur une action qui a obligé les arbitres de longuement regarder les images vidéo pour s’assurer qu’il n’y avait pas eu un geste volontaire du bras de Tino Kessler pour le 2-1. Puis, au terme d’un premier jeu de puissance seelandais, Rathgeb et Hofer à la construction, Pouliot à la conclusion: 2-2 à la mi-match. Le convalescent venait de montrer qu’il avait du répondant.

Las, les Seelandais n’allaient pas pouvoir tourner le match en leur faveur, incapables qu’ils furent, en fin de période intermédiaire, de profiter d’une supériorité numérique de quatre minutes. Incapables encore de concrétiser après le 3-2 signé Guerra dès les premières secondes du dernier tiers. Malchanceux, finalement, sur le tir d’Hügli (latte, à la 57e). Trop fébriles, enfin, dans les 93 dernières secondes, jouées à six contre quatre, Sandro Aeschlimann ayant quitté sa cage.

Trop, c’était tout simplement trop pour un convalescent. Davos, pas convaincant, n’en demandait pas tant.

Davos – Bienne 3-2 (2-2 0-0 1-0)

Eisstadion Davos. Huis clos. Arbitres: MM. Piechaczek, Borga, Fuchs et Wolf.

Buts: 1re (43’’) Herzog (Frehner) 1-0, 2e Nygren (Corvi/5 c 4) 2-0, 8e Kessler (Cunti) 2-1, 15e Pouliot (Hofer, Rathgeb/5 c 4) 2-2, 41e Guerra (Herzog) 3-2.

Davos: S. Aeschlimann; Guerra, Nygren; Paschoud, Heinen; Barandum, Stoop; M. Aeschlimann; Turunen, Corvi, Ambühl; Hischier, Thornton, Palushaj; Baumgartner, Lindgren, Wieser; Herzog, Egli, Frehner. Entraîneur: Christian Wohlwend.

Bienne: Paupe; Moser, Rathgeb; Fey, Lindbohm; Gustafsson, Kreis; Stampfli, Kessler; Rajala, Pouliot, Fuchs; Künzle, Cunti, Brunner; Hügli, Komarek, Hofer; Tanner, Nussbaumer, Kohler. Entraîneur: Lars Leuenberger (Olsson est à la bande).

Notes: Davos sans Canova, Kienzle, Wieser, Du Bois, Rubanik et Jung (blessés). A Bienne, le coach Lars Leuenberger a dû renoncer au déplacement de Davos (calculs rénaux); Anders Olsson et Thomas Zamboni sont derrière le banc. Lüthi est toujours blessé, comme Ulmer. Ullström, Forster et Sartori ont repris un entraînement dit de rétablissement. Première apparition de l’international autrichien Konstantin Komarek, en provenance de Dinamo Riga.

Pénalités: 6 x 2’ contre Davos ; 1 x 2’ + 1 x 10’ (Künzle, méconduite automatique) contre Bienne.

Ton opinion

5 commentaires