Vaud: Bijouterie à Vevey: les deux autres braqueurs arrêtés

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VaudBijouterie à Vevey: les deux autres braqueurs arrêtés

Après l'interpellation d'un des trois malfrats suite à l'intervention du fils du bijoutier veveysan, ses deux complices ont été arrêtés dans la nuit.

La bijouterie attaquée mardi à Vevey.

La bijouterie attaquée mardi à Vevey.

LAURENCE RASTI

Les trois voleurs d'origine lituanienne qui ont attaqué mardi une bijouterie à Vevey (VD) sont sous les verrous. Après l'arrestation du premier par un des fils du bijoutier, la police a interpellé les deux autres braqueurs ce mercredi 19 août vers 01h00 du matin.

Mardi vers 19h45, un témoin a signalé à la police qu'il avait vu deux hommes dont le comportement lui paraissait suspect, explique la police dans son communiqué. Un gros dispositif a été «immédiatement» engagé par la police cantonale et les polices communales.

Gros moyens

Des conducteurs de chiens ainsi que le détachement spécial de la police cantonale (DARD) ont aussi été déployés. Les deux individus ont finalement été arrêtés mercredi vers 01h00. De nombreuses investigations sont en cours, sous la conduite du procureur de l'Est vaudois.

Vu le nombre d'éléments encore à établir dans cette enquête, la police ne précise pas le lieu de l'arrestation. «Ça c'est passé dans le canton de Vaud». L'interpellation n'a «pas posé de problèmes majeurs», indique le répondant presse Pierre-Olivier Gaudard.

Soulagement sur fond d'angoisse

Interrogé, un des fils du bijoutier braqué à Vevey salue «l'excellent travail» de la police, aidée par des citoyens. Le témoin, qui a pu alerter les forces de l'ordre, a reconnu les suspects grâce aux photos diffusées par les responsables de la bijouterie sur les réseaux sociaux, affirme -t-il.

Le responsable s'interroge sur les raisons de ce braquage commis par des Lituaniens, comme le précédent ce printemps. «Les voleurs sont partis sans rien emporter alors qu'ils avaient des montres devant eux, ils ont tabassé mon père et boxé une vendeuse sans raison.»

«Est-ce que ce sont des représailles parce que nous nous défendons, est-ce qu'ils voulaient nous faire peur?», se demande-t-il, très inquiet. Le bouquet de fleurs que portait à la main un des voleurs, comme certains tatouages, sont selon lui caractéristiques de certains gangs.

Initiative problématique

La police attend pour sa part l'avancement de l'enquête pour se prononcer sur ces questions. Concernant la diffusion de photos sur les réseaux sociaux, elle ne nie pas que cela puisse faire avancer les recherches, mais elle met en garde contre les risques que cela comporte pour la population. Elle souhaiterait que de telles initiatives se fassent en accord avec la police ou la justice.

(ats)

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