FIFAgate: Blatter espère avoir «aidé à trouver une solution»

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FIFAgateBlatter espère avoir «aidé à trouver une solution»

L'ancien président de la FIFA était cité comme témoin dans l'instruction du dossier de Michel Platini.

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L'ancien patron de la Fifa Sepp Blatter a l'intention de poursuivre l'instance dirigeante du football mondial et son président actuel Gianni Infantino pour avoir diffusé de «fausses informations» et porté atteinte à sa réputation. (Mercredi 8 mai 2019)

L'ancien patron de la Fifa Sepp Blatter a l'intention de poursuivre l'instance dirigeante du football mondial et son président actuel Gianni Infantino pour avoir diffusé de «fausses informations» et porté atteinte à sa réputation. (Mercredi 8 mai 2019)

AFP
Sepp Blatter: «J'aimerais bien qu'on en finisse. Si le cas est clos devant la justice suisse, il n'y a pas de raison d'avoir eu un cas à la FIFA. Ce que je veux faire c'est travailler du côté de la justice suisse mais aussi voir les arguments nécessaires pour obtenir une cassation de la décision de la commission d'éthique.» (8 mars 2018)

Sepp Blatter: «J'aimerais bien qu'on en finisse. Si le cas est clos devant la justice suisse, il n'y a pas de raison d'avoir eu un cas à la FIFA. Ce que je veux faire c'est travailler du côté de la justice suisse mais aussi voir les arguments nécessaires pour obtenir une cassation de la décision de la commission d'éthique.» (8 mars 2018)

Keystone
Un audit sur les dérives de l'ère Sepp Blatter (à droite) et Jérôme Valcke, couvrant la période allant de 2006 à 2015, a été rendu public.  (Mercredi 24 janvier 2018)

Un audit sur les dérives de l'ère Sepp Blatter (à droite) et Jérôme Valcke, couvrant la période allant de 2006 à 2015, a été rendu public. (Mercredi 24 janvier 2018)

Keystone

Sepp Blatter, cité comme témoin par la FIFA dans l'instruction du dossier de Michel Platini vendredi devant le Tribunal arbitral du sport, a déclaré espérer avoir «aidé à trouver une solution à ce problème».

«J'ai été auditionné comme témoin de la FIFA, j'ai répondu aux questions de la FIFA, du groupe de M. Platini, et j'ai répondu aux questions du panel», c'est-à-dire le trio d'arbitres, a déclaré Sepp Blatter à sa sortie du TAS, la plus haute juridiction sportive internationale, vers 12h10.

«J'espère avoir pu donner des informations importantes dans ce dossier qui m'intéresse également. J'espère que ma participation a aidé à trouver une solution à ce problème. J'ai trouvé que l'atmosphère était très 'fair', très correcte, et je sors de cette réunion avec la conscience tranquille», a commenté l'ancien président de la FIFA, en précisant ne pas «pouvoir donner plus d'éléments».

Blatter content de le voir

A son arrivée, aux alentours de 10h40, il avait assuré que ça lui ferait «plaisir de revoir Michel Platini». «Ça fait un moment que je ne l'ai pas revu», avait-il ajouté.

Les deux hommes ont été suspendus pour huit ans par la justice interne de la FIFA, ce qui les privait donc de toute activité liée au football, avant que cette peine soit réduite à six ans en appel en février. Tous deux ont contesté cette décision devant le TAS, mais si ce dernier étudie donc vendredi le dossier de Michel Platini, la date de l'examen de celui de Blatter n'a pas encore été fixée.

A la suite de la révélation d'un paiement de 1,8 million d'euros reçu en 2011 par Platini de la FIFA, pour rémunérer un travail de conseiller de Sepp Blatter, alors président, les deux hommes avaient été jugés coupables «d'abus de position», de «conflit d'intérêts» et de «gestion déloyale» par la FIFA.

C'est à la demande de cette dernière que Blatter est venu témoigner vendredi au TAS, dans ce qui pourrait donc être un témoignage à charge envers Michel Platini.

Témoins muets

Plus tôt dans la matinée, c'était un témoin cité par le camp Platini, le vice-président de l'UEFA Angel Maria Villar, qui était arrivé, seul et à pied, aux alentours de 9 heures. Il ne s'est pas exprimé devant les médias et est reparti aux alentours de 10h30.

Quant à Jacques Lambert, président du comité d'organisation de l'Euro 2016 et également cité par le camp Platini, il a prévenu à son arrivée vers 9h30 qu'il «ne ferait aucune déclaration, ni avant, ni après», car «ce serait totalement inconvenant de faire des commentaires alors que le tribunal siège.» Il a quitté le TAS vers 11h15.

(ats)

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