Scandale FIFA: Blatter: «J'arrêterai le 26 février, pas un jour plus tôt»

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Scandale FIFABlatter: «J'arrêterai le 26 février, pas un jour plus tôt»

Sepp Blatter a rejeté une nouvelle fois l'idée d'un départ prématuré avant la date de la prochaine réunion du Congrès de la FIFA.

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L'ex-président de l'UEFA a décidé de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme, après sa condamnation à quatre ans de suspension pour avoir reçu deux millions de francs de Sepp Blatter, à l'époque président de la Fifa. (Mercredi 24 janvier 2018)

L'ex-président de l'UEFA a décidé de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme, après sa condamnation à quatre ans de suspension pour avoir reçu deux millions de francs de Sepp Blatter, à l'époque président de la Fifa. (Mercredi 24 janvier 2018)

Keystone
«J'ai toujours fait mon job de la meilleure manière possible», a déclaré Jérôme Valcke devant les juges du Tribunal arbitral du sport de Lausanne. (Mercredi 11 octobre 2017)

«J'ai toujours fait mon job de la meilleure manière possible», a déclaré Jérôme Valcke devant les juges du Tribunal arbitral du sport de Lausanne. (Mercredi 11 octobre 2017)

AFP
Jérome Valcke, ancien secrétaire général de la FIFA,se rendra  mercredi à Lausanne pour contester devant le Tribunal arbitral du sport sa suspension de dix ans.  (Mardi 10 octobre 2017)

Jérome Valcke, ancien secrétaire général de la FIFA,se rendra mercredi à Lausanne pour contester devant le Tribunal arbitral du sport sa suspension de dix ans. (Mardi 10 octobre 2017)

AFP

«J'arrêterai le 26 février. Après ce sera terminé. Mais pas un jour plus tôt», insiste Blatter dans une interview au magazine allemand Bunte. «Je me battrai jusqu'au 26 février. Pour moi. Pour la FIFA. Je suis convaincu que le mal apparaîtra à la lumière et que le bien l'emportera», poursuit Blatter, six jours après la demande de démission immédiate formulée par quatre grands sponsors de l'organisation mondiale (Coca-Cola, Visa, McDonald's et Budweiser).

Cette menace des parraineurs historiques ne le perturbe pas outre mesure: «Ce ne sont que les Américains», dit-il, rappelant que d'autres sponsors tels l'équipementier allemand Adidas, le constructeur automobile sud-coréen Hyundai et le géant du gaz russe Gazprom «sont toujours derrière moi».

En outre, le Suisse reste «convaincu» qu'il peut «initier les réformes nécessaires au bénéfice de la FIFA» mais qu'il faut« le laisser travailler et cesser les attaques constantes».

Il est visé personnellement depuis la fin de septembre par une procédure pénale suisse pour un versement présumé illégal de 2 millions de francs suisses en faveur de Michel Platini, président de l'UEFA (Fédération européenne de football) et favori, jusqu'ici, à sa succession.

Il est par ailleurs accusé par la justice d'avoir «signé un contrat défavorable» à la FIFA avec l'Union caribéenne de football (Concacaf). Il aurait vendu très en dessous des prix du marché les droits de diffusion TV des Mondiaux 2010 et 2014.

(AFP)

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