"J'ai vu tous les matches du Brésil et j'étais ému de voir les supporteurs soutenir la Seleçao malgré les moments difficiles qu'on vit avec les manifestations, a dit le Fenômeno. La majorité était pacifique mais il y a eu quelques vandales qui n'ont pas joué le jeu de la démocratie". "Les manifestations ont tout mon soutien parce que le peuple brésilien est fatigué de la situation dans laquelle nous sommes, a-t-il ajouté. Dans la rue, en parlant avec les gens du peuple, j'ai compris que les Brésiliens n'étaient pas opposés à la Coupe des Confédérations ni à la Coupe du monde, mais à la corruption, au détournement d'argent, à la manière avec laquelle est administré le système de santé et d'éducation". "C'était merveilleux d'assister à la révolte brésilienne, et on en voit déjà des résultats, les choses avancent rapidement, le gouvernement et les gouverneurs sont en train d'apporter des réponses". Les deux semaines du tournoi, remporté dimanche au Maracana par le Brésil en finale face à l'Espagne (3-0), ont été marquées par des manifestations dans les rues des principales villes du pays d'une ampleur historique, qui ont culminé le 20 juin avec plus d'un million de manifestants. Les protestataires dénonçaient au début la hausse des prix dans les transports publics, puis ont critiqué l'indigence des services publics en général, la corruption de la classe politique et les sommes colossales investies pour l'organisation de la Coupe des Confédérations et du Mondial-2014. Ronaldo avait demandé "pardon" le 22 juin pour des déclarations faites en 2011, et réapparues sur internet au début du mouvement social, dans lesquelles il avait dit: "On ne fait pas une Coupe du monde avec des hôpitaux". Concernant le tournoi lui-même, Ronaldo a estimé qu'il s'agissait "d'une des meilleures compétitions de ces derniers temps". Sur le plan de l'organisation, "cette coupe n'a pas été parfaite mais elle a été un succès". ybl/nip