Trois buts et quatre assists en sept matches: Andreï Bykov cartonne depuis son retour aux affaires. Au-delà de ses bonnes statistiques personnelles, on le sent de plus en plus chaud comme la braise. C'est tant mieux pour FR Gottéron, qui ne peut se passer d'une contribution importante de l'un de ses meilleurs joueur de centre s'il entend conserver l'espoir de se hisser en play-off.

«On a eu la chance de pouvoir mener au score ce soir et on a réussi cette fois-ci à garder cet avantage jusqu'au bout, commente le porteur du numéro 89. On a bien gérer défensivement et en zone neutre.»

Si le Dragon a pu marquer ce premier but si important face à un Lausanne HC tellement difficile à manœuvrer quand il prend les devants au tableau d'affichage, il le doit à Andreï Bykov. Auteur d'une merveille de feinte ayant mis dans le vent Joël Genazzi, puis d'un violent slapshot n'ayant laissé aucune chance à Cristobal Huet, il a régalé les yeux de l'observateur. «J'ai simplement saisi ma chance, et je suis très content d'avoir pu mettre un but à Cristobal Huet, qui est un très bon gardien», réagit l'attaquant.

Questionné sur son état de forme, le compère de ligne de Julien Sprunger avoue se sentir «vraiment bien. J'ai eu deux grosses blessures à digérer cette saison, mais je me sens à bloc en ce moment. Je dois dire que je suis très bien encadré dans le vestiaire. Mes coéquipiers m'aident beaucoup pour retrouver mes sensations. C'est plus facile de retrouver son rythme dans un cadre qui est positif et c'est actuellement le cas à Fribourg.»

Victime d'une commotion, puis d'un pouce fissuré qui l'oblige encore parfois à porter une attelle, Andreï Bykov n'a pas été épargné depuis la mi-septembre. «Ces deux blessures m'ont freiné. A cause de la commotion, je n'ai pas pu évoluer à un niveau décent au mois d'octobre. Ça m'avait vraiment handicapé. C'est bizarre à dire, mais cette blessure au pouce est quelque part bien tombée pour soigner ma tête. J'ai pris beaucoup de coups durant ma carrière. Pouvoir traiter ça comme il faut en même temps que le pouce est vraiment un plus pour la suite.»

FR Gottéron ne s'en plaint surtout pas, même si l'obligation de confirmer soir après soir est désormais omniprésente pour Bykov et ses coéquipiers s'ils veulent composter leur ticket pour le grand huit.