Royaume-UniCameron pris en flagrant délit de relaxation
Le cliché faisait le régal de plusieurs journaux britanniques vendredi : David Cameron assoupi sur un lit à baldaquin, pieds nus, derrière sa belle-soeur qui pose le jour de son mariage.

David Cameron sur le lit derrière, lors du mariage de sa belle-sœur, en premier plan. Il revenait alors du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg.
Le «chillaxing». Comprenez être à la fois détendu («chill out») et relax (relax). Un néologisme un peu barbare pour désigner une activité qui ne l'est pas du tout: décompresser. Et c'est au premier ministre britannique David Cameron que l'expression est aujourd'hui appliquée après la parution d'une photo du mariage de sa belle-soeur.
«Qui est en plein chillaxing sur le lit à baldaquin?», s'amusait The Times en publiant la photo en Une, relevant la présence à côté de David Cameron endormi près de la fameuse mallette rouge servant à transporter les documents officiels. Le cliché a été pris le 7 septembre lors du mariage près d'York (nord de l'Angleterre) d'Alice Sheffield, demi-soeur de la femme de David Cameron, Samantha.
Après le G20...
Le Premier ministre revenait juste du sommet du G20 de Saint-Pétersbourg. La photo a été diffusée par Emily Sheffield, sœur cadette de Samantha Cameron et rédactrice en chef adjoint de Vogue UK, sur sa page Instagram de partage de photos. Elle en a été retirée jeudi soir, selon les médias.
Alice Sheffield, 32 ans, qui dirige une société de cosmétiques, s'est mariée avec Etienne Cadestin, un Français de 27 ans travaillant comme consultant dans l'immobilier haut-de-gamme. David Cameron a acquis la réputation d'adepte du «chillaxing» depuis la parution d'une biographie révélant qu'il aime boire plusieurs verres de vin le dimanche et jouer au tennis contre une machine qu'il a baptisée «the Clegger» du nom du vice-Premier ministre Nick Clegg.
Sa capacité à décompresser, à séparer vie professionnelle et vie privée, est vantée comme une qualité par ses proches mais elle a aussi été critiquée en temps de difficultés économiques.