FootballCAN-2015 - Les cancans de la CAN
MALABO (Guinée équatoriale), 30 jan 2015 (AFP) - Ballet.
Faute de places pour les loger, trois des équipes éliminées au 1er tour, la Zambie, le Mali et l'Afrique du sud, se sont succédées depuis deux jours dans un établissement du complexe sportif où est situé le stade de Malabo. La cohabitation n'a pas duré longtemps entre les trois délégations et seuls quelques Maliens ainsi qu'une bonne partie de l'encadrement restaient encore vendredi dans la capitale de la Guinée Equatoriale en attendant de quitter définitivement le pays dans la soirée. L'occasion pour le sélectionneur Henry Kasperczak de réunir une dernière fois ses troupes pour un bilan final après leur sortie cruelle de la compétition à la suite d'un tirage au sort remporté par la Guinée. Les joueurs ont également reçu la visite de l'ambassadeur du Mali à Malabo. Avance. Les conférences de presse commencent parfois avec du retard. Celle de la Guinée équatoriale a débuté vingt minutes... avant l'horaire prévu en début d'après-midi. Du coup, le sélectionneur Esteban Becker et son capitaine Emilio Nsue ont répondu aux question d'une toute petite poignée de journalistes. Les deux responsables des médias de la CAF à Bata sont arrivés à l'heure prévue, et ont assuré qu'ils écriraient un rapport sur cet incident. Métier. Petite discussion informelle entre Florent Ibenge, le sélectionneur de la RD Congo arrivé en avance dans la salle de presse, et des journalistes en attendant le bon horaire. "Parfois, vous êtes durs!, lance-t-il en riant. Et dire que c'est le métier que je voulais faire... mais j'aurais du mal à retourner à l'école". Double tranchant. Le fait que Claude Le Roy connaisse bien les joueurs de la RDC est-il un avantage pour son Congo ? "Oui, certainement, estime son homologue Florent Ibenge. Il a l'avantage de bien connaître l'adversaire, il n'a pas besoin de visionner nos joueurs. Mais les joueurs le connaissent aussi et n'ont pas envie de perdre contre lui !" Coût. Interrogé sur le coût total de la CAN, le ministre des Sports de Guinée équatoriale, Francisco Pascual Obama Asue, a répondu: "Je ne peux pas le dire, d'ailleurs la compétition n'est pas encore terminée. Il y a le volet stades, ceux de Mongomo et d'Ebebiyin n'étaient pas fini, les sociétés qui travaillaient dessus ont dû changer de chronogramme et ça nous coûte donc un peu plus. Un stade nous coûte 9,5 milliards de franc CFA, et il faut ajouter l'électricité, les installations médias etc. On a aussi commandé 21 autobus en Chine qui ne sont pas encore arrivés, on ne sait pas pourquoi". kn-ybl/sk