Brexit: Carney reste un an de plus à la Banque d'Angleterre

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Le gouverneur de l'institution a annoncé qu'il prolongeait d'un an son mandat à la tête de celle-ci, jusqu'à fin juin 2019.

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Le président du Conseil européen Donald Tusk s'exprime lors de son arrivée au Sommet Européen spécialement dédié au Brexit à Bruxelles. (Samedi 29 avril 2017)

Le président du Conseil européen Donald Tusk s'exprime lors de son arrivée au Sommet Européen spécialement dédié au Brexit à Bruxelles. (Samedi 29 avril 2017)

Keystone
Nicola Sturgeon rédige une lettre à la Première ministre britannique dans laquelle elle souligne que «le peuple écossais doit avoir le droit de choisir son propre avenir». (Jeudi 30 mars 2017)

Nicola Sturgeon rédige une lettre à la Première ministre britannique dans laquelle elle souligne que «le peuple écossais doit avoir le droit de choisir son propre avenir». (Jeudi 30 mars 2017)

AFP
Donald Tusk a expliqué que la «relation future» avec le Royaume-Uni ne se fera uniquement quand des «progrès suffisants» auront été faits sur l'accord réglant le divorce. (31 mars 2017)

Donald Tusk a expliqué que la «relation future» avec le Royaume-Uni ne se fera uniquement quand des «progrès suffisants» auront été faits sur l'accord réglant le divorce. (31 mars 2017)

AFP

Mark Carney précise dans une lettre adressée au chancelier de l'Echiquier Philip Hammond qu'il souhaite prolonger son mandat «au-delà de la période attendue du processus de l'article 50» qui doit déclencher la sortie de l'Union européenne du Royaume-Uni «pour contribuer à assurer une transition ordonnée vers la nouvelle relation du Royaume-uni avec l'UE».

Philip Hammond a accepté et s'est félicité, dans une lettre de réponse, que M. Carney reste aux commandes «pendant une période critique pour l'économie britannique alors que nous négocierons notre sortie de l'UE».

Arrivé à la tête de l'institution en 2013, le Canadien Mark Carney, 51 ans, avait prévenu de son intention de ne remplir, pour des raisons personnelles, que cinq des huit ans de son mandat, avec la possibilité tout de même de choisir de rester jusqu'en 2021.

Mais le Brexit a changé la donne.

«Bonne relation de travail»

Il s'est attiré les foudres de la frange eurosceptique des conservateurs britanniques, après avoir mis en garde, lors de la campagne du référendum du 23 juin, contre les conséquences néfastes d'une sortie de l'UE sur l'économie britannique.

Dernièrement, les spéculations sur son sort battaient leur plein, certains médias britanniques estimant que M. Carney allait annoncer prochainement qu'il ne resterait pas après l'expiration de son mandat en 2018.

Lundi matin, la Première ministre Theresa May est montée au créneau pour réitérer sa confiance au gouverneur avec qui elle a «une bonne relation de travail» qu'elle entend poursuivre, avait souligné une porte-parole de Downing Street.

(AFP)

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