Crise: Castaldi: «Morandini va s'accrocher à son job jusqu'au bout»

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CriseCastaldi: «Morandini va s'accrocher à son job jusqu'au bout»

L'animateur de C8 pense que la crise chez iTélé n'est pas prête d'être résolue. La chaîne d'info entre dans sa troisième semaine de grève.

Laurent Siebenmann
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Laurent Siebenmann
Même s'il avoue comprendre pourquoi Vincent Bolloré soutient Morandini, Benjamin Castaldi dit soutenir les journalistes d'iTélé.

Même s'il avoue comprendre pourquoi Vincent Bolloré soutient Morandini, Benjamin Castaldi dit soutenir les journalistes d'iTélé.

Capture écran de C8

Depuis plus de deux semaines, iTélé est en grève, notamment pour protester contre l'arrivée de l'animateur de Jean-Marc Morandini, mis en examen pour «corruption de mineur aggravée» et «corruption de mineur».

Invité dimanche de RTL, Benjamin Castaldi s'est exprimé sur les événements qui se produisent dans les coulisses de la chaîne info et sur l'affaire Morandini.

«Je suis solidaire à 2.000 % avec la rédaction d'iTélé», a confié l'actuel animateur de C8.

Il a ajouté: «Moi, j'ai rien contre Jean-Marc, mais il a tapé sur beaucoup de gens, fait beaucoup de choses pendant de nombreuses années, c'est un retour des choses.»

Sur l'attitude de Vincent Bolloré, patron du groupe Canal+ (à qui appartient iTélé et C8), et son obstination à garder Morandini dans ses rangs, Benjamin Castaldi s'est montré compréhensif: «Monsieur Bolloré, il a un principe, il est chrétien, il considère [que Morandini] n'est pas condamné, et que tant qu'il n'est pas condamné, il n'a pas à le sanctionner. Je comprends qu'un patron se comporte comme ça. C'est la moindre des choses.»

Enfin, Benjamin Castaldi n'est pas très optimiste, s'agissant d'une résolution rapide de la crise chez iTélé. Il pense que Jean-Marc Morandini va s'accrocher, coûte que coûte à son job: «Et je le comprend, il n'a pas envie de le perdre.»

Mais il le met en garde: «Je lui souhaite sincèrement d'être sûr de lui et de ne pas avoir un dossier [contre lui] de 1,50 mètre de haut, parce que si c'est le cas, alors là ça va être la curée.»

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