Football«Ce n'est pas le moment de crucifier Scolari»
Le capitaine brésilien Thiago Silva a soutenu le sélectionneur Luiz Felipe Scolari après l'humiliation subie contre l'Allemagne (7-1) en demi-finale du Mondial.

"Je l'ai déjà dit au groupe et à lui personnellement comment on avait confiance en lui et comme on avait grandi comme équipe avec lui", a-t-il ajouté. "On est ensemble. Quand on échoue, on échoue ensemble. Le responsable de la défaite, ce n'est pas lui, nous les joueurs, on était sur le terrain, même-moi qui n'y étais pas", a-t-il précisé.
Scolari a lui refusé de dire s'il poursuivrait ou non, défendant son bilan et soulignant: "Mon travail se termine après le dernier match de la Coupe. C'est demain (...) après, je fais mon rapport et après" les dirigeants de la Confédération "décideront ce qui leur semble correct".
La presse demande le départ de Felipao dont le contrat se termine à la fin du Mondial et s'inquiète de voir celui-ci renouvelé. Arrivé à la tête de la sélection en novembre 2012, après le limogeage de Mano Menezes, Scolari, champion du monde 2002, avait redressé la barre mais le jeu poussif de la Seleçao pendant le Mondial et surtout la défaite 7-1 contre l'Allemagne lui a enlevé beaucoup de son crédit.