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PoliticienCe que vous ne savez pas sur Christophe Darbellay

Le conseiller national PDC Christophe Darbellay est chaleureux, il aime les gens et cela se sent.

par
Anne-Marie Philippe
Keystone

Loin d'être gêné par sa notoriété, il a du plaisir à se laisser aborder dans la rue, à chaque instant. Il avoue une sensibilité extrême et le besoin de prier souvent. Parce qu'il est dans une situation de doute ou simplement qu'il cherche son chemin.

VALEURS DE VIE Liées à la famille. Pour Christophe Darbellay, les valeurs de vie sont incontestablement liées à la famille, l'amour, l'entraide, la solidarité, le respect de l'autre, la responsabilité individuelle mais aussi celle vis-à-vis des autres. «Je prends les choses avec beaucoup de philosophie. Certains disent que je suis d'un optimisme inoxydable. J'avoue que je me satisfais de peu. Je suis heureux en vivant de manière simple. Il faut savoir se contenter de ce que l'on a, cela n'empêche en rien de se battre pour un idéal.

SON CÔTÉ PEOPLE Il a su en jouer.Le Valaisan est très populaire. «Cela ne m'a jamais gêné que l'on m'accoste dans la rue, à Berne ou ailleurs. Tous les jours, tout le temps. J'aime le contact, cela me fait plaisir. Au début, j'ai un peu joué sur le côté people, j'en suis revenu. Trop de people peut nuire à la crédibilité. Et en politique, on se doit avant tout de convaincre», explique Christophe Darbellay. Selon lui, tout le monde sait qu'actuellement le monde médiatique critique tout. «Alors malgré la critique régulière, on fait confiance à une personne qu'on connaît mieux!»

L'EGO Ça va avec la politique. Christophe Darbellay avoue que tout politicien a son petit ego. «Et si on n'est pas convaincu de soi, inutile d'essayer d'en convaincre d'autres», nous fait-il remarquer.

SES ENFANTS Il tient à s'en occuper. L'homme parle de ses enfants avec une émotion tangible. Son fils Alex aura 4 ans ce dimanche et sa petite fille, Justine, est née le 12.12.2012, de quoi donner une certaine fierté à son papa. Christophe Darbellay tient à s'occuper de ses enfants malgré un agenda de ministre. Et si ce matin, nous avons bien failli nous «manquer» pour notre interview, c'est qu'il a laissé parler son cœur de père. Sa femme, Florence, avocate, mène, aussi de front, sa vie de maman et sa profession. «Pour nos enfants, nous avons de la chance de pouvoir compter sur le soutien de mes parents et de mes beaux-parents! Un jour par semaine, nous confions nos trésors à la crèche. Et puis j'ai une femme extraordinaire.»

SES ÉMOTIONS Grand émotif. Sous des apparences dures, selon ses propres termes, c'est un grand émotif. «Un être cher qui s'en va, même s'il est très âgé, cela me touche infiniment. J'ai du mal avec la mort. Et même si je suis croyant, la tristesse me submerge parfois.»

GRANDE ÉPREUVE Il a un ange gardien. Quand on aborde les épreuves de sa vie, l'élu PDC s'empresse d'avouer qu'il a un ange gardien. «Je n'ai jamais vécu de choses extrêmement graves, juste quelques déconvenues. Un échec et, hop, on repart au combat. Je suis en bonne santé, je vis une belle histoire d'amour. La chose la plus difficile serait la maladie d'un enfant ou d'un proche», confie-t-il.

L'AMOUR Seul bien précieux. Pour Christophe Darbellay, l'amour prend toute la place dans sa vie! «La seule difficulté, c'est le temps. J'aimerais en avoir plus. L'amour est le seul bien précieux, le cœur de la vie et de la famille. Aimer et être aimé.» Une évidence éclate comme un feu d'artifice: «J'ai besoin d'être aimé comme tout le monde!» Il fallait qu'il se l'avoue aussi à lui-même.

SON SOMMEIL Adepte de la turbosieste. Le politicien ne connaît pas l'insomnie. Il n'a jamais pris un somnifère de sa vie. «Rien ne pourrait m'empêcher de dormir. J'ai pu connaître des journées difficiles, des difficultés, des contrariétés, rien n'y fait, je dors au bout de deux minutes. D'ailleurs, je peux faire une turbosieste n'importe où. J'adore ça. Ah, si je pouvais faire une sieste tous les jours, ce serait le bonheur», dit-il en riant. Pas de doute, l'homme a un petit côté méditerranéen qu'il assume avec fierté.

SON PHYSIQUE Ni beau ni moche. «Evidemment, ce qui impressionne le plus, c'est ma taille. Pas de doute quand vous arrivez quelque part, vous prenez la place. Et il y a plus d'avantages que d'inconvénients à être grand. D'autant plus que maintenant je trouve facilement des vêtements à ma taille. Et savez-vous que les grands ne sont pas agressifs? Mes yeux? On me dit qu'ils sont verts. En réalité, je ne me trouve ni beau ni moche.»

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