Hockey sur glace«Ce qui compte, c'est comment j'ai réagi»
Dennis Saikkonen, préféré à Benjamin Conz devant les buts de FR Gottéron, a livré la marchandise mercredi lors du succès fêté en Coupe face aux Zurich Lions. Malgré un mauvais but pris d'entrée.
- par
- Frédéric Lovis

Dennis Saikkonen: la soirée avait mal commencé, elle s'est bien terminée!
La soirée de Dennis Saikkonen avait très mal commencé - il a ramassé un goal évitable à la 7e minute de jeu à la suite d'une sortie aux fraises effectuée derrière sa cage (7e). Elle s'est terminée avec les deux bras levés au ciel après un succès 3-2 conquis durant le temps réglementaire.
Quand on lui demande ce qui lui passe par la tête quand il laisse éclater sa joie entouré par ses coéquipiers, le cerbère répond: «Cela faisait longtemps que je n'avais plus joué et ça me procure d'autant plus de plaisir de gagner. En plus, l'équipe a vraiment bien joué devant moi. On n'a jamais évolué en infériorité numérique, ça démontre en partie notre solidité ce soir.»
Ce succès n'a, qui plus est, pas été arraché à n'importe qui, puisque les Zurich Lions se dressaient en face. Et même si plusieurs joueurs-clés avaient été laissés au repos par le staff du «Z» (Blindenbacher, Thoresen, Shannon et Rundblad), ça n'enlève pas grand-chose à la performance livrée par l'habituelle doublure de Conz. «Ma situation étant ce qu'elle est, je n'ai pas 36 manières d'aborder les choses: je dois travailler à fond lors de chaque entraînement et, quand je reçois ma chance, essayer de la saisir.» Ce qu'il a fait, et plutôt bien, dans le cadre de ce 8e de finale.
Quand on lui demande d'expliquer ce qu'il a ressenti sur l'ouverture du score zurichoise, Dennis Saikkonen répond: «Bon, j'ai seulement voulu jouer le puck et il a rebondi par-dessus ma canne. C'est le jeu, ça peut arriver. Mais le plus important, c'est comment j'ai réagi. Or, j'ai le sentiment que c'était bon après.»
Kienzle? «Pas si grave»
Son coach Larry Huras a d'ailleurs souligné deux choses à l'heure de l'analyse: le bon boulot effectué par Flavio Schmutz, entouré par deux juniors-élites hier soir (Robin Fuchs et Nelson Chiquet). Et celui abattu par son gardien. «Dennis travaille bien à l'entraînement. Il est très populaire dans le vestiaire. Cette victoire est aussi une belle récompense pour lui.»
Interrogé sur l'état de santé de Lorenz Kienzle, soutenu par deux personnes du staff médical pour sortir de l'aire de jeu après une charge de Fabrice Herzog (4e), le coach fribourgeois s'est voulu rassurant. «Ce n'est pas si grave. Il y a eu plus de peur que de mal. Cela doit être un problème musculaire. Il n'est pas exclu qu'il puisse rejouer ce week-end.»