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Football«C'est un truc de fous, un vrai cauchemar»

Alors que tout semblait rouler, la Valais Cup a pris un méchant coup dans l'aile avec le désistement du SL Benfica.

Nicolas Jacquier
par
Nicolas Jacquier
Walter Loser ne revient toujours pas.

Walter Loser ne revient toujours pas.

Andrée-Noëlle Pot

Tout était prêt pour la venue du SL Benfica, tête d'affiche portugaise (après Porto en 2013), de la 2e édition: l'avion était réservé, l'hôtel, à Crans-Montana, aussi, et la location marchait fort…

Sauf que Benfica a fait faux bond. «C'est un truc de fous, un vrai cauchemar. Tout était signé et payé», se désole Walter Loser, coresponsable de MMS, organisateur avec Matchworld SA d'un événement qui devait enflammer Tourbillon ce week-end.

En Valais, on a senti, en début de semaine déjà, qu'un truc foirait, qu'il y avait une embrouille. «Le match de gala n'apparaissait pas sur le site du club, il n'y avait aucune allusion à notre tournoi.»

Dans leur communiqué, les organisateurs parlent de «raisons techniques» pour justifier le désistement du dernier finaliste de la Ligue Europa. Que s'est-il réellement passé? Aurait-on agi par légèreté?

L'origine du couac – c'en est un gros – serait à chercher du côté d'un agent intermédiaire, détenteur des droits exclusifs de Benfica. «On ne sait pas vraiment qui a fait l'erreur. Lui? Le club?, (s')interroge Marc Biolley, l'un des patrons de Matchworld. L'entraîneur (ndlr: Jorge Jesus) dit qu'il n'avait pas d'équipe, que ce rendez-vous arrivait trop vite.»

Bref, chacun se renvoie la balle. Benfica a – en principe – promis de venir en Valais à la fin du mois, les 30 et 31 juillet. D'ici là, Sion jouera amicalement ce soir contre le Shakhtar Donetsk (19 h, à Tourbillon, entrée gratuite).

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