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FOOTBALLChallandes plutôt content de ses débuts en Arménie

Le Neuchâtelois Bernard Challandes s'est bien adapté à sa nouvelle vie. Il regrette pourtant certains faits de match qui ne sont pas sans conséquence.

Renaud Tschoumy
par
Renaud Tschoumy
Bernard Challandes regrette que tout n'ait pas tourné comme prévu pour «son» Arménie.

Bernard Challandes regrette que tout n'ait pas tourné comme prévu pour «son» Arménie.

AFP

Bernard Challandes, on vous joint au lendemain de la défaite de votre Arménie face à la France (0-3 mardi). Votre réaction?

Au vu des circonstances, je suis plutôt content. J'ai dû lancer dans le bain de jeunes joueurs, en raison des nombreux blessés dans mon contingent, mais les garçons s'en sont plutôt bien sortis. Je craignais la casquette, mais finalement, cela n'a pas été le cas. Et puis, en face, c'était juste la France, à mon avis la meilleure équipe d'Europe actuelle. L'équipe que j'alignais était, elle, notamment composée de plusieurs joueurs qui évoluent en championnat arménien, dont le niveau n'est pas supérieur à celui de la première ligue en Suisse.

Dans la course à l'Euro, on a l'impression que l'Arménie n'a pas eu de chance: défaite 1-2 au Danemark, match nul 1-1 contre la Serbie...

C'est vrai, les événements n'ont pas été avec nous. Au Danemark, mon leader Mkhytarian s'est blessé en cours de match. Je reste persuadé qu'on n'aurait pas perdu sans ce coup du sort. Et face à la Serbie - composée de joueurs évoluant en Premier League et en Serie A, je le rappelle -, on a raté le penalty du 2-0 à la 80e minute... pour se faire rejoindre dans le temps additionnel! Au vu de cela, il y a de quoi éprouver une certaine frustration, en effet.

Croyez-vous encore la qualification possible?

On voit que dans ce groupe, tous les scores sont serrés depuis le début. Ça laisse entrevoir quelques possibilités. On est de toute manière condamnés à réussir un exploit. Or, pour notre prochain match, on va au Portugal...

Comment allez-vous personnellement?

Très bien, merci. Je me suis parfaitement adapté à ma nouvelle vie. Mon épouse m'accompagne et on fait pas mal d'allers-retours entre la Suisse et l'Arménie. Mais j'ai beaucoup de travail avec les membres de la Fédération. On restructure les bases de la formation, et croyez-moi, il y a à faire!

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