Elections fédéralesChristoph Mörgeli «douloureusement affecté»
Le conseiller national, qui n'a pas été réélu dimanche, a exclu un retour en politique ces prochaines années. Il siégeait depuis 1999 à la Chambre du peuple.
La presse alémanique est largement revenue sur l'éviction d'un des fidèles de Christoph Blocher.
Le conseiller national Christoph Mörgeli (UDC/ZH) s'est dit mardi affecté, mais pas brisé par son échec aux élections fédérales. Dans une interview à Tele Züri, il a exclu un retour en politique ces prochaines années. C'est la première fois qu'il s'exprimait depuis son revers de dimanche.
«Si cela ne m'avait pas douloureusement affecté, c'est que je n'aurais pas pris ce mandat au sérieux», a-t-il dit. Il s'attendait certes à obtenir un moins bon résultat qu'il y a quatre ans, mais pas au point de ne pas être élu, a-t-il ajouté. Il a subi une gifle mémorable en terminant au 20e rang de la liste UDC alors que le parti a décroché 12 sièges au Conseil national.
Le politicien de 55 ans, qui siégeait depuis 1999 à la Chambre du peuple, est convaincu que l'affaire de l'Université de Zurich lui a nui. La haute école l'avait écarté de son poste de conservateur du Musée de l'histoire de la médecine. Selon lui, des gens ont été irrités du fait que l'on parle toujours de la même chose et qu'il ait multiplié les recours.
M. Mörgeli n'a pas de soucis financiers. Après son limogeage de l'université, il a fondé une entreprise et il a beaucoup de mandat. Quant à savoir s'il se représentera dans quatre ans, celui que l'on qualifiait volontiers de stratège de l'UDC estime qu'il est beaucoup trop tôt pour le dire.
Jacques Bourgeois n'ira pas au 2e tour
La voie se libère pour les Fribourgeois Christian Levrat (PS) et Beat Vonlanthen (PDC) dans le cadre de l'élection au Conseil des Etats. Le PLR renonce à présenter son candidat Jacques Bourgeois au 2e tour.
Du fond du coeur, le comité directeur réuni mardi soir aurait voulu porter cette candidature, mais il a finalement voté pour un retrait. Il a pris cette décision après une analyse approfondie des chiffres du premier tour, et aussi pour éviter de provoquer des dissensions au sein de la droite, a dit devant la presse le président du parti Didier Castella.