«Quand j'ai su, il y a un mois, que j'attendais un cinquième bébé, j'ai eu un choc. Et je me suis mise à pleurer», raconte Alexandra Kinova, 23 ans, déjà maman d'un petit garçon. A la presse tchèque venue l'interviewer – la jeune femme habite Milovice, à quelque 30 km de Prague – elle a raconté comment, au début de sa grossesse, on lui a d'abord annoncé qu'elle allait avoir des jumeaux. Puis elle a su qu'il s'agissait en fait de quadruplés. Mais ce n'est que le mois dernier qu'elle a appris, au détour d'un contrôle, qu'il y avait encore un fœtus en embuscade dans son ventre.

La jeune femme, qui doit vivre des moments difficiles, a déclaré qu'elle arrivait bien à dormir, «en se mettant un peu de côté». Prévue dimanche, la césarienne sera tout de même une opération difficile et les médecins ont prévu de doubler l'équipe médicale ce jour-là.

Malgré les tentatives d'en savoir plus, les images n'ont pas révélé le sexe de tous les bébés. Il y a deux garçons et une fille mais le mystère demeure quant aux deux autres fœtus. Trois prénoms sont déjà choisis, ce sera Daniel, Michael et Tereza. Ce qui est incroyable dans cette grossesse multiple, c'est le fait que les parents n'ont pas eu recours à la fécondation in vitro. Mais autant du côté maternel que du côté paternel, on est habitués aux jumeaux. Ce cas néanmoins pourrait bien être le premier en République tchèque, selon les médias locaux.

Le mois dernier, Guillermina Garcia a mis au monde cinq bébés, trois filles et deux garçons à Salt Lake City, dans l'Utah (Etats-Unis). Interviewé à ce propos par la presse américaine, le Dr Wright Bates, spécialiste en Alabama des naissances multiples, a précisé que les chances de concevoir naturellement des quintuplés étaient «excessivement rares». Et de faire remarquer que, si les jumeaux pointaient leur nez une fois sur cent, les triplés une fois tous les 7000 à 10 000 accouchements environ, les quadruplés une fois sur 600 000, la probabilité de voir naître de quintuplés tombait à une sur plusieurs millions.

En attendant, la jeune Alexandra, qui a annoncé vouloir essayer d'allaiter ses enfants, se «réjouit de pouvoir voir à quoi ou à qui tous ces bébés ressemblent», a-t-elle confié tout sourire. Et maintenant, il ne nous reste plus qu'à lui souhaiter Bon courage! Une petite pensée au Papa et au grand frère aussi qui devront s'adapter à ce chamboulement familial!