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TéléphonieComment Huawei importe ses travailleurs chinois

Des employés suisses reviennent sur les méthodes de travail de Huawei, le fournisseur chinois de téléphonie qui envisage de garder certaines pratiques controversées.

Pascal Schmuck
Zurich
par
Pascal Schmuck
,
Zurich
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Collaborateurs chinois dans les bureaux de Huawei à Dübendorf (ZH)

Collaborateurs chinois dans les bureaux de Huawei à Dübendorf (ZH)

Keystone
Les bureaux suisses du groupe chinois...

Les bureaux suisses du groupe chinois...

Keystone
... comptent aussi des employés suisses...

... comptent aussi des employés suisses...

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Le géant chinoise de la téléphonie Huawei compte toujours faire venir en Suisse des citoyens chinois au bénéfice d'un visa Schengen-C, une pratique controversée, mais l'entreprise estime qu'il existe une marge d'interprétation.

Huawei envisage ainsi de faire appel à des collaborateurs disposant d'un tel permis «dans le cadre des activités autorisées», sans préciser ce que sont ces activités. L'entreprise ne se montre pas plus explicite sur ce qu'elle entend par marge d'interprétation.

Une main d'œuvre toujours disponible

Selon le droit en vigueur, un visa Schengen-C n'est rien de plus qu'un visa de tourisme. Un avocat actif dans les groupes internationaux précise qu'un directeur chinois au bénéfice d'un tel visa peut tout de même signer des contrats, participer à des séances ou diriger une conférence. Il ne peut toutefois se brancher à un ordinateur, ni même participer à une séance avec un spécialiste.

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