Avec un zéro pointé en 2014, le FC Sion s'expose aujourd'hui au retour du LS, quatre points séparant désormais les deux clubs romands. «J'ai toujours prétendu, dès le mois de septembre, que l'on serait concerné par la relégation, relève Christian Constantin. A l'époque, personne ne me croyait. Aujourd'hui, les faits prouvent que je ne me suis hélas pas trompé.»

Du côté de Tourbillon, c'est l'affolant manque de concrétisation qui plombe surtout le bilan. «On ne peut pas inventer les buts que l'on ne marque pas!, s'exclame le boss sédunois. A Thoune, Zuffi marque de plus de 25 mètres, alors que Christofi échoue seul devant Faivre à moins de 3 mètres.»

Sion demeure sur une série de 8 défaites de rang, une «première» dont son président se serait bien passé. Doit-on en déduire que les jours de Raimondo Ponte seraient comptés en cas de nouvel échec mercredi soir contre YB?

«C'est Sion qui est en danger, pas Ponte, répond Constantin. Je ne peux pas laisser un type 10 jours sur le banc et déjà l'enlever. Sion n'a pas besoin d'un changement de coach mais d'attitude. Il ne faut pas continuellement se retrancher derrière les mêmes excuses pour revivre le même film. Ce n'est ni le coach, ni le staff ni même le président qui doivent s'impliquer davantage. Ce sont les joueurs qui doivent en faire plus, en affichant plus de force et de conviction dans leurs efforts. Désormais, il faudra faire plus que parler. On est en train de couler, il y a de l'eau dans la cale. Il importe d'écoper tout en réussissant à colmater les fuites. J'espère qu'il y aura une prise de conscience collective avant mercredi.»

Tout un programme au moment où le LS n'en finit pas de grignoter son retard...