Publié

DAMCoupe du monde Dames/Sölden - Worley: dans l'inconnu mais avec le plaisir (TROIS QUESTIONS)

Sölden (Autriche), 24 oct 2014 (AFP) - De retour d'une opération au genou droit, qui l'avait privée notamment de JO en février, la championne du monde française Tessa Worley a pris récemment la décision de participer au géant d'ouverture de la Coupe du monde féminine de ski alpin, samedi à Sölden.

"Je n'ai pas idée où je peux me situer", souligne la skieuse du Grand-Bornand (Haute-Savoie), libérée de la pression du résultat. Q: quels éléments ont déterminé votre décision? R: "Mon été s'est bien passé malgré des conditions météo un peu aléatoires parfois. La rééducation s'est déroulée comme prévu. Je crois que je suis prête physiquement. Mais comme j'étais très concentrée sur tous mes entraînements, je ne voulais pas ajouter de la pression en prenant une décision hâtive. Je voulais être prête mentalement à 100%. Je ne ressens pas de douleur. Je peux me balancer, même s'il me manque un peu de force. Maintenant qu'on est ici, c'est du bonheur, de l'excitation. J'ai envie de prendre du plaisir". Q: paradoxalement, la pression est moindre que les années précédentes? R: "Sölden, c'est particulier: le début de la saison, l'atmosphère. En plus, avec l'altitude, c'est assez difficile physiquement. Même si ça se termine par un long dernier plat, j'apprécie la piste qui est à la fois féminine et masculine. J'ai toujours été ultra-prête pour cette ouverture les années précédentes. A chaque fois, ça ne s'est pas très bien goupillé, des petites choses qui se mettaient au travers du chemin (néanmoins 4e en 2011, 5e en 2007, ndlr), car je me mettais beaucoup de pression". Q: avez-vous un objectif précis? R: "Je ne suis pas du tout dans les mêmes conditions que les hivers précédents. C'est un peu l'inconnu. Ca peut faire peur mais je peux pas accélérer le temps, ajouter des entraînements. Alors j'essaie de prendre cette nouvelle expérience du bon côté et de me servir de mes acquis. J'ai quelques indicateurs, mais je n'ai pas envie de me comparer aux autres. Plutôt d'avoir mes sensations sur la course, d'être critique par rapport à moi-même. Alors je n'ai pas idée où je peux me situer. Suite au résultat de demain, je veux être objective. Comment va s'organiser la suite, le travail à effectuer? C'est un repère, ça va être une remise dans le bain." Propos recueillis par Astolfo CAGNACCI asc/jgu

(AFP)

Ton opinion