A quelques encolures des Champs-Elysées, l'émirat est représenté par trois cavaliers, dont cheikh Ali bin Khaled Al-Thani et Bassem Hassan Mohammed, qui monte Rosalia La Silla, cinquième aux JO de Londres sous la selle du Mexicain Alberto Michan Halbinger. La jument holsteiner avait été achetée quelques semaines après les Jeux. Cheikh Ali bin Khaled Al-Thani avait pour sa part acquis la jument selle français Kellemoi de Pepita en décembre 2011, dans l'optique des JO londoniens, mais l'ex-partenaire de Michel Robert était décédée d'une colique en mai 2012. Bassem Hassan Mohammed a remporté vendredi l'épreuve d'ouverture au Grand Palais. "Je suis évidemment fier de cette première victoire qatari en CSO à Paris, mais je suis surtout heureux. Pour moi, bien sûr, mais également pour mon entourage, mon entraîneur et pour la Fédération du Qatar et son président", a indiqué le lauréat. Le Qatar, petit pays (quelque 250.000 habitants) aux moyens financiers quasi illimités, est déjà un grand organisateur d'événements sportifs et la patrie du prodige Mutaz Essa Barshim, 21 ans, médaillé de bronze du saut en hauteur aux JO-2012. Désormais, l'émirat veut entrer dans la cour des grands en saut d'obstacles pour concurrencer directement l'Arabie Saoudite, médaille de bronze par équipes à Londres. Si les chevaux appartiennent aux forces armées du Qatar, leur entraînement et celui des cavaliers a été confié à l'écurie du Néerlandais Jan Tops, par ailleurs organisateur du Global Champions Tour, le circuit privé majeur. asc/es