Berne: Culbute mortelle sur un tapis de gym à Belp: l'émotion du gérant

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BerneCulbute mortelle sur un tapis de gym à Belp: l'émotion du gérant

Après l'accident qui a coûté la vie à une adolescente, l'exploitant de la salle de trampoline où s'est déroulé le drame affirme n'avoir relevé aucun manquement.

L'accident est survenu le 9 février au BounceLab de Belp. C'est mardi au même endroit que Marcel Meier (à d.), l'exploitant du site, a révélé aux médias les circonstances qui ont conduit au décès tragique d'une adolescente de 13 ans.

L'accident est survenu le 9 février au BounceLab de Belp. C'est mardi au même endroit que Marcel Meier (à d.), l'exploitant du site, a révélé aux médias les circonstances qui ont conduit au décès tragique d'une adolescente de 13 ans.

Keystone

L'accident ayant coûté la vie à une adolescente de treize ans le 9 février dans une salle de trampoline à Belp (BE) est dû à la fatalité, estime l'exploitant. Une première analyse des faits montre que personne ne peut être blâmé pour un comportement fautif.

Le BounceLab de Belp. (Image: Keystone)

Le BounceLab de Belp. (Image: Keystone)

L'exploitant du site BounceLab est revenu mardi devant la presse sur les circonstances qui ont conduit au drame dix jours auparavant. C'était un dimanche. Avant l'accident, survenu vers 18h00, une trentaine de personnes et deux superviseurs se trouvaient dans la salle de trampoline, a expliqué le directeur Marcel Meier qui, par moment, a eu toutes les peines à contenir son émotion.

L'adolescente, qui a ensuite eu l'accident, était dans le couloir avec une amie. «Les filles étaient calmes» et ne manifestaient pas d'un «comportement à risque», a dit Marcel Meier. L'accident ne s'est pas produit sur un trampoline, mais sur un tapis sur lequel les filles faisaient des culbutes.

La tête la première

Lors de la troisième tentative, l'adolescente de treize ans a accidentellement franchi les limites du tapis, sa tête heurtant en premier le sol dur. L'alarme a été immédiatement déclenchée et les premiers soins ont été prodigués rapidement a précisé Marcel Meier, qui était présent ce jour-là et qui affirme avoir rejoint la victime «dans les 60 secondes».

L'accident ne s'est pas produit sur un trampoline, mais sur un tapis sur lequel les filles faisaient des culbutes. (Image: Keystone)

L'accident ne s'est pas produit sur un trampoline, mais sur un tapis sur lequel les filles faisaient des culbutes. (Image: Keystone)

L'adolescente, habitant le canton de Berne, est décédée à l'hôpital vendredi dernier, des suites de ses blessures. La question s'est immédiatement posée de savoir si l'entreprise devait fermer.

Il a toutefois été décidé de garder la salle ouverte et de reverser la recette des entrées du dimanche au vendredi à la famille de la victime. «Ce don est indépendant de toute question de culpabilité. La famille a reçu un soutien inconditionnel», a noté Marcel Meier.

La salle de trampoline de Belp, non loin de Berne, existe depuis trois ans. BounceLab exploite un autre site à Rüti (ZH). Au total, un million de visiteurs ont fréquenté les deux salles depuis leur ouverture. Selon les statistiques internes, 1 visiteur sur 7000 est victime d'un accident.

Activité nouvelle

Les accidents touchent principalement les chevilles, les ligaments ou peuvent aboutir à des avant-bras cassés dans les cas extrêmes. Les superviseurs interviennent lorsque l'utilisateur se comporte de façon risquée. Selon les directives internes, il y a deux superviseurs pour 50 visiteurs.

«Les salles de trampoline constituent une activité relativement nouvelle», a insisté Marcel Meier. Parce qu'il n'y a pas encore de normes, une directive a été élaborée avec le Bureau de prévention des accidents (BPA).

L'enquête de police est placée sous la direction du Ministère public régional Berne-Mittelland. Elle vise à clarifier les circonstances exactes de l'accident, a indiqué à Keystone-ATS un porte-parole de la police cantonale bernoise.

(ats)

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