FootballDerby Servette - Lausanne: feu vert sous condition
Les Lausannois ont passé des tests, ils sont tous négatifs. Le médecin cantonal vaudois les autorise à jouer dimanche, mais ils devront passer un autre test avant la rencontre.

- par
- Daniel Visentini

Le 20 septembre, Servette avait commencé sa saison par une défaite 2-1 à Lausanne. Les retrouvailles, à Genève ce dimanche, promettent.
À Lausanne, tout le monde retient son souffle depuis le début de la semaine. Elle avait mal commencé, avec des cas de Covid-19 qui ont frappé six membres du staff de la première équipe. Une mini-quarantaine a été ordonnée, pour voir s’il y avait eu transmission du virus chez les joueurs. Les tests rapides passés par les Lausannois ce vendredi matin ont contribué à rassurer sur l’évolution de la situation: pas de cas positifs chez les joueurs, pas de symptômes depuis 72 heures. Le LS est à nouveau dans les starting-blocks en vue du derby de dimanche au Stade de Genève contre Servette.
Vendredi en fin d’après-midi, le médecin cantonal vaudois a donné son feu vert pour que le match se joue, mais sous condition. Les joueurs lausannois et le staff devront passer un test rapide dimanche, avant la rencontre, et il faudra que les résultats soient négatifs. En attendant, ils ont le droit de s’entraîner. Le match est donc toujours en sursis, mais avec un ballottage favorable.
L’autre bonne nouvelle, c’est le résultat spécifique des six membres du staff contaminés: il n’y aurait pas de variant anglais du Covid-19 relevé. C’était aussi un critère pour que Lausanne évite une quarantaine globale.
Les choses semblent donc rentrer dans l’ordre. Pour Lausanne ce serait un ouf de soulagement que d’éviter une vraie quarantaine. Pour Servette aussi il y a du soulagement. Après avoir manqué la reprise pour avoir vécu une deuxième quarantaine (après celle de novembre), les Grenat pourront enfin jouer un premier match de championnat en 2021. Bien sûr, ils n’auront eu que quatre jours et demi pour se préparer (sortie de quarantaine le 26 janvier), mais l’idée de retrouver les terrains est plus forte que le déficit de préparation.