Hockey sur glace: Des décharges d'émotions, partout

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Hockey sur glaceDes décharges d'émotions, partout

Des joueurs et des entraîneurs ont explosé au terme de la dernière journée des transactions, le code «poils» d'un DG, un arrêt exceptionnel de Lindgren, de la chance pour Andersen: l'essentiel de l'actu du hockey nord-américain.

par
Emmanuel Favre
Dr

1. Pacioretty vide son cœur

Si l'on fait abstraction du passage du défenseur Ryan Donagh des Rangers de New York au Lightning de Tampa Bay (une minute avant l'heure limite) et de l'attaquant Paul Stastny des Blues de St.Louis aux Jets de Winnipeg, «la journée de la valise» n'a pas accouché de transactions majeures et n'a pas occasionné de congestion dans les aéroports.

Mais elle a affecté des joueurs qui figuraient au centre des rumeurs depuis plusieurs semaines. Ainsi, Max Pacioretty, le capitaine du Canadien de Montréal, a mis des mots sur ses émotions après le duel perdu contre les Flyers de Philadelphie (1-0 tab).

Traduction du passage majeur.

L'Américain demeurera donc avec les Habs jusqu'au terme de la saison et les rumeurs d'échange reprendront lorsque l'été s'installera.

Des indices laissent supposer que Pacioretty ne jouit pas d'une forte cote de confiance auprès de son entraîneur, qui n'a pas confié la responsabilité d'exécuter l'un des cinq tentatives du CH en tirs de barrage.

2. Poils interdits

Lou Lamoriello, le directeur général des Maple Leafs de Toronto, est un monument. Il est également un monstre d'autorité qui impose des principes d'une autre époque à ses joueurs.

Un exemple: il ne tolère aucun pilosité faciale.

Tomas Plekanec, qui a été acquis du Canadien de Montréal, à la veille du clôture du marché des transactions, a dû se soumettre aux règles du Général Lou.

Voici son visage de dimanche.

Et voici son visage de lundi.

Le code «poils» n'a pas transcendé le joueur de centre tchèque qui a terminé sa première partie dans l'uniforme de Toronto (défaite 4-3 tab à Tampa Bay) avec un différentiel de -1.

3. Prise de becs

John Tortorella, l'irascible et sanguin entraîneur des Blue Jackets de Columbus, a apostrophé Alex Ovechkin, des Capitals de Washington, avec énormément de véhémence.

Contrairement à la supposition marrante d'un geek de l'organisation des Tuniques Bleues, Tortorella n'a pas soufflé qu'il ne fallait pas mettre d'ananas sur la pizza.

Une fois calmé, après le match aisément remporté 5-1, le coach a fait amende honorable.

Traduction: «C'est de ma faute. J'ai pensé qu'il avait plongé et je lui ai signalé (…). C'était seulement une réaction stupide de ma part. »

Faute avouée…

4. Quel arrêt de Lindgren!

De retour devant le filet du Canadien de Montréal, Charlie Lindgren (un futur grand, on en prend le pari) a à nouveau tutoyé les étoiles. Il a d'ailleurs été décoré de la deuxième.

Blanchi lors des 65 minutes où il a été bombardé à 33 reprises (avant de céder à deux reprises en tirs de barrage), Lindgren a sauvé un point pour les Habs.

A 20 secondes du gong du klaxon dans le temps supplémentaire, il a accompli un miracle.

En neuf départs avec les Habs (une organisation qui est abonnée à la défaite), Lindgren présente une fiche de 93,3% d'arrêts.

5. Quand ça veut pas…

Frederik Andersen, le portier des Maple Leafs de Toronto, a eu un brin de chance sur cette séquence à Tampa Bay.

Overtime

Quand un arbitre s'attire les foudres des joueurs en leur restituant un gant avec énergie.

Ce joueur est-il dans une discothèque ou sur le banc des pénalités?

Douzième assist de la saison pour Luca Sbisa sur l'ouverture du score (Eric Haula) des Golden Knights de Vegas dans l'antre des Kings de Los Angeles.

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