Etats-Unis: Des hackers paralysent un hôpital

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Etats-UnisDes hackers paralysent un hôpital

Des pirates informatiques exigent une rançon en bitcoins pour rendre l'accès au système informatique de l'établissement.

L'hôpital a décrété un «état d'urgence» interne après avoir été victime d'un piratage informatique.

L'hôpital a décrété un «état d'urgence» interne après avoir été victime d'un piratage informatique.

Google Maps/Street View

Un hôpital californien tente de s'organiser après que des hackers ont pris le contrôle et bloqué l'accès au système informatique de l'établissement au début du mois, exigeant une rançon pour le «rendre» au personnel.

D'après le magazine Newsweek, le personnel du Hollywood Presbyterian Medical Center est actuellement dans l'obligation de communiquer, à l'interne comme avec les patients, par lettres manuscrites et par faxes.

L'imagerie médicale est également affectée, obligeant les patients à être dispatchés sur d'autres hôpitaux de la région. La presse locale affirme que le groupe de hackers demande une rançon de 3,4 millions de dollars (quelque 3,35 millions de francs) en bitcoins pour débloquer le système informatique. L'hôpital n'a pas souhaité confirmer cette information.

Enquête en cours

Selon un expert interrogé par l'hebdomadaire américain, «les menaces de ce type sont les plus importantes actuellement pour les entreprises (...) Les attaques qui ciblent spécifiquement certaines infrastructures, comme les hôpitaux, sont particulièrement néfastes et peuvent sérieusement interrompre les activités» quotidiennes de base des établissements.

Ces attaques ne sont pas inhabituelles, selon les spécialistes, mais les rançons sont généralement moins élevées et ciblent rarement des hôpitaux.

Le directeur de l'hôpital Allen Stefanek, cité par NBC Los Angeles (voir vidéo ci-dessous), affirme que le but du piratage est purement économique: aucune menace sur la divulgation des données médicales des patients n'a été proférée. Il estime que le choix de l'hôpital est d'ailleurs «aléatoire». Le FBI travaille avec la police de Los Angeles sur le cas depuis le 5 février.

(che)

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