Coronavirus: Des Suisses dans une rave party sauvage et géante

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CoronavirusDes Suisses dans une rave party sauvage et géante

La fête illégale a réuni plus d’un millier de personnes dans un site naturel protégé de la Loire.

par
Renaud Michiels
Un des parkings sauvages de la fête.

Un des parkings sauvages de la fête.

Facebook.

Une rave party sauvage s’est tenue le week-end dernier, entre vendredi soir et lundi matin, au cœur du parc naturel du Pilat, sur le col de l’Oeillon, dans la Loire. Au plus fort des festivités, selon «Le Progrès», elle a réuni plus d’un millier de personnes.

Certains participants étaient venus d’assez loin pour faire la fête. Certains de Grenoble ou de Lyon, explique France Bleu. Lundi matin, alors que le gros de l’événement était terminé, une soixantaine de voitures étaient toujours sur les lieux. «Certaines venaient de la Drôme, de l’Ardèche, mais aussi de Suisse et d’Italie», indique au «Progrès» le maire de Pélussin Michel Dévrieux, qui sétait rendu sur place.

«Ce n’est pas acceptable»

Cette rave party était parfaitement illégale et s’est tenue dans un site naturel classé. «Cela pose beaucoup de problèmes. Il sagit dun site protégé, le volume sonore nest pas acceptable pour les habitants. Sans compter le contexte sanitaire. Je nai pas vu beaucoup de masques», a commenté l’élu.

Les organisateurs du Pilatrail, une course nature de la région, ont publié quelques photos des parkings improvisés sur Facebook. Ils parlent de 1000 à 1500 fêtards pour un site «absolument pas dimensionné pour recevoir autant de monde». Et de citer différents problèmes: «récupération des déchets, gestion des sanitaires, piétinement de la flore, impact du bruit sur les animaux.»

L’envie de faire la fête était plus forte

France Bleu note que beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux ont concerné le non-respect des normes sanitaires «alors que le coronavirus menace toujours».

«On avait de gels hydroalcooliques, on avait des masques. Pour respecter les mesures et pour montrer quon n’était pas là pour contrer bêtement sans raison les directives. Après, les gens lutilisent ou pas», a plaidé anonymement un des organisateurs.

Mais France Bleu de conclure: «Des consignes tout de même peu suivies. Lenvie de faire la fête était plus forte que les gestes barrières.»

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